Archive pour la catégorie ‘Interviews’

Interview de Erwan Colin, co-fondateur des montres connectées SHAMMANE

Arnaud

Arnaud Lancelot

Erwan

Erwan Colins

Bonjour Monsieur Colin, pourriez-vous vous présenter à mes lecteurs qui ne vous connaissent pas encore ?

Co-fondateur et COO de SHAMMANE, j’ai créé SHAMMANE avec deux autres associés : Arnaud,  Hacene. Tous les trois ingénieurs mais venant d’horizons différents, nous partageons une même passion pour le design, l’intelligence de la technologie et l’émotion du voyage. L’aventure a commencé lorsque nous étions tous les trois expatriés à Pékin : après avoir tissé une amitié profonde, au fil des discussions a émergé l’idée de créer une marque de beaux objets connectés.

En Asie, de tels objets sont utilisés quotidiennement et parfaitement intégrés au paysage urbain, nous nous sommes interrogés sur leur quasi absence en Europe et avons fait le constat que bien plus que l’usage, c’est le style de ces objets qui ne répond pas aux attentes occidentales. La montre connectée, rencontre par excellence du bijou et de la technologie, n’est pas un smartphone ni un ordinateur : sa dimension émotionnelle est beaucoup plus forte, elle se porte à même la peau, doit s’adapter à nos modes de vie et à nos garde-robes. Et, naturellement, le concept de SHAMMANE est né : une montre intelligente pure, élégante et actuelle, qui ne se révèle connectée que lorsqu’on le souhaite.

Pourquoi avoir choisi de créer une montre connectée au design si particulier ?

Notre stratégie première est de nous différencier dans un contexte fortement concurrentiel en proposant une montre aux courbes pures et élégantes. Le manque de « jolies » montres connectées a été l’élément déclencheur de la création de cette société.

Montre shammane graphique

Montre shammane graphique

Le design de la montre reflète notre volonté de soigner les détails (cornes, passant, bracelets, barrette…) pour qu’elle dégage une certaine dualité (dans les jeux de matières, de couleurs) et qu’elle serve de pont entre l’univers physique (peau, charnel, l’objet) et l’immatériel. Puisant son inspiration aux racines du chamanisme, la montre SHAMMANE invite à une quête d’essentiel et de spiritualité dans les rituels quotidiens qui nous lient à notre vie virtuelle.

Allez-vous dépendre de la campagne de financement participatif pour mener à bien votre projet ?

Notre campagne de financement participatif occupe une place majeure dans notre stratégie de développement, sans être un tout. Il s’agit à nos yeux d’une opération efficace nous permettant d’aller à la rencontre de notre marché et de nos clients De manière générale se lancer dans un crowdfunding permet à une société de passer au révélateur son produit, sa marque, son message…

Cette étape peut être assimilée à une sérieuse preuve de concept et amorcer notre développement grâce à la confiance accumulée et aux fonds récoltés.

Pourrons-nous passer des appels depuis cette montre ?

Non. La montre connectée SHAMMANE est dessinée comme un bel objet, un bijou. Nous nous efforçons avant tout à la rendre originale, belle, agréable à porter. Ses fonctionnalités ne seront évidemment pas oubliées, mais resteront simples pour une prise en main immédiate (réception des notifications, des alertes, SMS, emails, notification des appels…).

Nous préférons la rendre élégante et qu’elle procure de l’émotion plutôt que de proposer une multitude de fonctionnalités ou d’innovations technologiques que nous trouvons, aujourd’hui, parfois difficiles à justifier.

Quel sera son prix public ?

Autour de 249€ pendant notre campagne de financement participative et 350€ en prix public.

Votre mot de la fin pour nos lecteurs ?

Nous sommes sincèrement persuadés qu’en remettant la beauté et l’émotion au cœur de nos produits nous pourrons rendre la montre connectée plus attirante, plus intéressante, et plus populaire.

Je vous donne rendez-vous sur notre site Internet www.shammane.com pour suivre l’évolution de notre projet et vous inscrire sur notre newsletter : des contenus et des promotions exclusives vous y attendent.

Propos recueillis par Laurent Amar

 

 

 

 

 

 

 

Interview exclusive du President de Particeep – Steve Fogue

steve-fogue

Bonjour, Pouvez-vous vous présenter et présenter Particeep

Bonjour je suis Steve Fogue, Ingénieur Financier diplômé de l’Ecole des ponts Paristech et président de la société Particeep depuis janvier 2013.

Particeep est une startup innovante qui édite un logiciel pour créer sa plateforme d’appel à projets ou de financement participatif de projets en marque blanche.

La solution est personnalisable, accessible en mode SaaS (Sofware as a Service) et permet de collaborer sur les dossiers ou de piloter des opérations de financement en capital, don et prêt.

A ce jour la société compte des dizaines de clients dans le secteur du crowdfunding, de l’open innovation et du capital-risque repartis en France et à l’international

 

Parlez-nous du crowdfunding et comment celui-ci est adapté pour les objets connectés

Le crowdfunding est un formidable moyen d’accélérer les cycles d’innovation car ce sont les internautes qui en quelques clics peuvent donner vie aux idées qui vont révolutionner leur quotidien.

Des exemples comme La valise connectée Space Case 1 qui est un des accessoires les plus perfectionnés que vous pourrez emporter avec vous en voyage ou encore le Canary qui est un dispositif d’alarme connecté permettant de sécuriser sa maison en sont des illustrations parfaites.

Avec le crowdfunding les projets d’objets connectés peuvent tester facilement leur marché et être commercialisés par le biais de précommandes liés à la campagne.

 

Vous êtes impliqué dans l’Open Innovation, comment travaillez-vous avec vos partenaires ?

Nous vivons l’open innovation au quotidien du fait de notre lien capitalistique avec AXA et notre incubation chez Mazars. Nous collaborons sur différents sujets stratégiques relatifs aux risques liés à la digitalisation du financement de projets. De plus nous  créons également des solutions clés en main d’appel à projets pour les acteurs de l’open innovation notamment les grands comptes qui souhaitent industrialiser les phases de sélection de projets afin de répondre à des problématiques de R&D interne.

L’open innovation est au cœur de la stratégie de go to market de Particeep car il s’agit pour nous d’un accélérateur de croissance simplifiant notre accès au marché en France, en Europe et à l’international;  de plus avoir des grands comptes aux standards de qualités très élevés utilisant notre solution conforte notre ambition de devenir le standard technologique pour les acteurs du financement et de l’accompagnement de projets

Quelle innovation apportez-vous au marché du crowdfunding ?

Le marché du crowdfunding est estimé à 1000mds $ à 2020. nous assistons à une multiplications des acteurs qui font face à la problématique suivante : comment pénétrer le marché rapidement, à moindre coût tout  en étant différent des concurrents.

La technologie Particeep réponds précisément à cette problématique car les acteurs souhaitant se lancer sur le marché du crowdfunding disposent désormais d’une technologie clé en main, personnalisable et adaptée à leurs besoins opérationnels.

ils peuvent donc focaliser leur temps et leur argent sur le caractère différenciant du service apporté aux entrepreneurs et aux investisseurs en s’appuyant sur un standard technologique reconnu.

 

Quelles sont les facteurs clés d’une campagne de crowdfunding ?

D’après Kickstarter, pour recueillir 100 000$ en crowdfunding il faut 200h de préparation et 136h d’accompagnement avant le lancement de la campagne.

Les 5 facteurs clés de succès pour une campagne à mon sens :

 

  • Résoudre un problème : s’assurer que son projet réponde à un besoin bien identifié et pouvoir l’expliquer en une ou deux phrases simples.

 

  • Trouver le soutien de connaissances proches : apporter un capital de base est très important avant de se lancer, auprès de sa famille, ses collègues ou encore ses amis.

 

  • Définir un objectif réaliste: car si le seuil de la campagne n’est pas atteint, le porteur du projet ne touchera rien.

 

  • Faire une vidéo efficace et soigner le design de son projet : la vidéo doit durée moins de 3 minutes et être ciblée sur le produit ou le service

 

  • Communiquer avec la communauté : Utiliser les réseaux sociaux en créant une base de fans sur la page du projet qui suivront le projet par la suite ; répondre aux commentaires et aux suggestions afin d’améliorer son produit ou service, ou tout simplement pour entrer en contact avec les futurs consommateurs.

 

 

Plus d’informations sur http://particeep.com/

Interview de Jean-François Istin – Président de NDMAC Systeme

jeff_istinPouvez-vous vous présenter et présenter votre concept ?

Jean-François Istin – Président :

Créateur de l’entreprise et actionnaire principal, j’ai eu l’idée du concept. Je suis le fondateur de la Brasserie de Bretagne (30 salariés) qui est devenue, en 12 ans, le leader français en bières artisanales et en bières « biologiques ». J’ai mis en œuvre une politique d’innovation globale, une des clés du développement de l’entreprise, que j’ai cédée en 2012.

Concept :

La finalité de la table n’est pas de remplacer le barman qui restera toujours essentiel à l’esprit même des bars ou des lieux de restaurations des consommateurs.

NDMAC Systems offre aux consommateurs et aux barmans de nouvelles expériences, modifie durablement le mode de consommation des boissons fraîches en proposant une offre immense de produits de qualités.

Il y a derrière, un vrai désir de recréer du lien en s’appuyant sur un réseau social avec les membres consommateurs d’un lieu, sur des fonctionnalités assurant la communication, la participation, l’interactivité, les invitations etc… et sur des contenus permettant l’échange et la discussion. Ceci, basé sur les incroyables possibilités qu’offrent les objets connectés.

 

Quel est l’innovation de votre bar connecté ?
THE MACHINE se veut un objet connecté (et sécurisé) : avec le système d’information du point de vente (bar), celui de NDMAC, avec le Cloud (réseaux sociaux, plate-formes de musique distribuée, éditeurs de contenus, etc.).

La remontée d’infos terrain permet de disposer d’informations en temps réel et les plus pertinentes possibles pour la gestion des tireuses, la commercialisation, ainsi que pour le suivi de l’usage qui en est fait.

La machine intègre différents capteurs (géolocalisation par exemple ou lecture du niveau des fûts) et des applications logicielles embarquées qui permettent de transformer les informations en actions utiles. Cela afin d’intégrer facilement les évolutions, les plate-formes matérielles, logicielles et des données privilégiant des formats ouverts et non-propriétaires.

THE MACHINE s’appuie sur une IHM via écran tactile, une navigation intuitive, la possibilité de communiquer avec d’autres supports (smartphones par exemple pour aller chercher du contenu).

Elle doit, à terme, pouvoir offrir à de futurs annonceurs du marketing en temps réel (real-time bidding, offres promotionnelles initiées par le gérant du point de vente, etc.), la collecte de données générées par les utilisateurs, des contenus riches, interactifs, et adaptés aux contextes de consommation (hyper-local marketing).

Qui sont vos partenaires technologiques ?

À l’heure actuelle, nous avons trois partenaires principaux :

HMY : cette société française est le leader international dans la conception et la fabrication d’équipements pour les espaces commerciaux. Elle est l’entreprise qui a designé la table autour de laquelle s’articule la tireuse.

Keykeg : C’est une entreprise hollandaise innovante qui a créée des fûts écologiques recyclables. Toutes les matières premières des fûts sont séparables en quelques étapes afin qu’elles servent à la fabrication de nouveaux KeyKeg. De nombreuses pièces du KeyKeg sont déjà fabriquées avec 100% de matière plastique de recyclage. Nous utilisons leurs produits pour la machine.

Selbach : cette entreprise allemande est spécialisée dans la création et la production de système de refroidissement sans eau, qui sont utilisés par la machine.

Quel est l’avantage pour le consommateur et l’utilisateur de votre objet

Pour les consommateurs :

Notre table permet au consommateur de contrôler facilement ses dépenses et pour les plus sages leur consommation. Ils goûtent avant de choisir, se servent eux même la dose souhaitée et peuvent tester des alliances originales. Ils ont accès à des informations sur les différentes boissons, interagissent avec leurs amis, les réseaux sociaux, les plateformes de musique distribuée ou même jouent en ligne. Et en cas de rush, la table est toujours allumée et plus facile à atteindre que le comptoir.

Et surtout, même s’il ne leur reste que 0,30 €, ils pourront toujours se servir un petit verre entre amis !

Barmans :

Des infos en temps réel

Des rapports complets, basés sur les technologies Big Data, aideront les barmans et les producteurs de liquides à voir rapidement quels sont les préférences de leurs clients, comment ils interagissent avec leur marque et leur établissement. Ils affichent si les fûts installés dans la machine sont vides ou encore renseignent sur le bon fonctionnement de leur table.

Grâce aux rapports générés par notre système, ils savent qui visite leur bar, quand ils sont venus, que boivent–ils ou ce qu’ils préfèrent. Ils peuvent utiliser ces informations pour organiser des promotions personnalisées, suivre et récompenser la fidélité de leurs clients ou encore organiser des évènements ponctuels.

La tireuse à liquide connectée

Munie d’une tablette tactile connectée, la table leur permet de personnaliser en temps réel les interfaces vers les consommateurs et les contenus et de proposer des publicités géolocalisées aux clients, des connexions aux réseaux sociaux, à des plateformes de musique distribuée etc…

Interview de Nathalie Grosdidier, ‎Deputy managing director chez Idice

Nathalie Grosdidier_779Pouvez-vous nous présenter le salon i-Connect ?

Le salon i-Connect est un évènement 100% professionnel pour faire le point sur :

  • les dernières technologies applicables aux solutions connectées ;
  • les stratégies gagnantes pour entrer sur le marché.

Il a été pensé et conçu pour les services R&D, Innovation, DSI, Digital, Marketing, Achats, Directions générales. Il répond à un véritable besoin de rassembler tous les acteurs de la filière, qu’ils soient digital natives ou entreprises traditionnelles impliquées sur ce marché. Il présente toute la filière et tous les acteurs de la conception et fabrication des objets et solutions connectés.
Quel sera le moment fort du salon ?

Une table ronde d’ouverture réunissant un plateau d’experts autour d’une prospective industrielle et économique, un programme rythmée de conférences inédites et gratuites pendant lesquels 30 intervenants partageront leurs expériences, leurs visions. Lire la suite de cette entrée »

Interview de Bertrand Converset, directeur marketing de Honeywell.

Bertrand Converset

Bertrand Converset

Bonjour Monsieur Converset , pourriez-vous vous présenter et nous présenter la société Honeywell ?

Bonjour Laurent, Je suis Bertrand Converset, en charge de la partie Marketing pour Honeywell ECC en France.

Honeywell est un groupe industriel classé au Fortune 100 et présent à travers le monde. Les produits et solutions conçus et fabriqués par le groupe intègrent tous de très nombreuses technologies.  Que ce soit à destination des avions, des bureaux ou des habitations, nous mettons au point depuis 130 ans des solutions qui améliorent la qualité de vie des individus à travers le monde. Forts de cette expérience, nous proposons aujourd’hui de nombreuses solutions de chauf¬fage pour les foyers individuels. Nous sommes notamment un des leaders mondiaux sur le segment des thermostats intelligents et nous travaillons à rendre possible un équilibre parfait entre confort, contrôle et économies d’énergie.

Quelle technologie utilisez-vous pour fabriquer votre thermostat connecté ?

Il faut tout d’abord savoir que le chauffage représente jusqu’à 70% de la consommation d’énergie d’un logement, ce qui en fait un des plus gros poste de dépenses pour les ménages français. Dans le même temps, le confort est le principal critère mis en avant par ces mêmes ménages dans le choix d’une solution ou d’un mode de chauffage. Notre ambition chez Honeywell, c’est de répondre à ces deux problèmes avec une même solution. De la même façon que toutes les lumières d’un même logement ne sont pas contrôlées par un seul interrupteur, nous avons développé avec evohome un système sans fil et facile à installer qui permet de réguler la température de chaque pièce de la maison de façon individuelle et selon des programmes personnalisables. Lire la suite de cette entrée »

Interview de Pierre Jacobs, fondateur de Mood.

Pierre Jacob

Pierre Jacobs

 

Bonjour Monsieur Pierre Jacobs, pouvez-vous présenter l’enseigne MOOD ?

L’enseigne Mood c’est d’abord l’identité d’une marque jeune, dynamique et chaleureuse, créée depuis moins d’un an. L’esprit de la marque se veut élégant, démocratique et accessible à tous.
Avec 5 ouvertures à ce jour, le réseau Mood prévoit une dizaine d’ouvertures supplémentaires durant les prochains mois.

Sont proposés dans ces boutiques des accessoires tendances qui nous font plaisir et des objets connectés utiles, nous rendant service au quotidien.
Dans ces boutiques nous laissons place à la découverte et à l’expérimentation des produits par les clients eux-mêmes, toujours accompagnés des conseils de nos vendeurs. Lire la suite de cette entrée »

Medpi 2015: rencontre avec Ali Saad, responsable chez Wiko du segment “connecté”.

 

Ali Saad

Ali Saad

Bonjour Ali Saad, pourriez-vous vous présentez à nos lecteurs qui ne vous connaissent pas encore ?

Bonjour Laurent, Wiko est une jeune marque de Smartphone, créé en 2011 par Laurent DAHAN.
En 4 ans nous avons gravi les échelons petit à petit et sur notre premier marché, la France, nous sommes N° 2 des ventes de smartphones et mobiles traditionnels sur l’Open-market.
Cela représente pour le mois de Mars 2015 17.8% de part de marché (selon l’institut GFK).
En 2014, nous avons vendu plus de 5 millions de terminaux.

Nous sommes à l’heure actuelle présent dans 22 pays. Lire la suite de cette entrée »

Medpi 2015: rencontre avec Yann Mac Garry, fondateur de Ticatag.

Yann Mac Garry,  Photo V.L.M.

Yann Mac Garry,
Photo V.L.M.

 

Bonjour Monsieur Mac Garry pourriez-vous vous présenter et nous présenter la société Ticatag ?

Après 25 ans d’expérience en tant que salarié dans un grand groupe Telecom, et des responsabilités dans la gestion de programme à l’international, Yann a fait « sa crise  de la 50aine » pour se lancer dans l’aventure entrepreneuriale.

TICATAG est une fabuleuse opportunité de participer au démarrage de l’internet des objets, en profitant des nouvelles technologies et en s’appuyant sur les plateformes télécoms éprouvées.
TICATAG est une startup de trois entrepreneurs, crée en juin 2013 au sein du groupe ALCATEL-LUCENT.

La Société est Française, le siège se trouve à LANNION,

Les produits de TICATAG sont fabriqués en Bretagne, et s’appuie sur tout un écosystème de partenaires d’experts et de sous-traitants co-localisés sur le plateau technologique de Lannion. Lire la suite de cette entrée »

Interview de Emmanuel Mouton, PDG de Synox Group.

 Emmanuel MOUTON

Emmanuel MOUTON

POURRIEZ-VOUS VOUS PRÉSENTER ET PRÉSENTER SYNOX ?

Je suis Emmanuel Mouton, PDG de Synox Group, société informatique spécialisée dans la création de services autour de l’Internet des
Objets. Egalement Vice-Président du Cluster numérique FrenchSouth.digital et ambassadeur de la French Tech Montpellier, j’ai
à cœur de m’impliquer activement dans le développement de nouveaux usages pour demain grâce aux nouvelles technologies.

QUELLES SONT LES STANDARDS / PROTOCOL QUE VOUS UTILISEZ POUR CONNECTER VOS OBJETS ?

Les standards que nous utilisons pour connecter les objets et les faire communiquer reposent sur différentes technologies de connectique
machine to machine dont Sigfox, connectivité cellulaire à bas débit (« Ultra Narrow Band »), le réseau LoRa, un réseau entièrement
dédié à l’Internet des Objets fondé sur la technologie « Long Range » et les réseaux opérateurs télécoms classiques qui remontent
les données par GPRS, 3G, 4G, voix et SMS. Lire la suite de cette entrée »

Le SAV est la responsabilité des constructeurs ou des distributeurs d’objets connectés

Antonio Madureira

Antonio Madureira

Interview exclusive de Antonio Madureira CCA International

Bonjour Monsieur Madureira, pouvez-vous présenter et présenter votre entreprise

Je suis responsable commercial et marketing de CCA Tech Support.

CCA International a été créé il y a plus de 20 ans (1994) et figure parmi les 3 prestataires français les plus anciens de l’externalisation de la relation client avec 12 centres de contact répartis dans 7 pays pour un chiffre d’affaires de 100 millions d’euros (3400 collaborateurs).
CCA Tech Support est l’offre d’Assistance Technique de CCA International avec plus de 15 ans d’expérience dans le support haute valeur grâce à un dispositif pan européen articulé autour d’un centre d’excellence basé à Monaco proposant un service 24h/24 et 7/7, en multilingue.

Quel service apportez-vous aux fabricants d’objets connectés ?

Nous proposons au travers de l’offre CCA Tech Support :
–          Un hub technologique regroupant des experts des objets connectés : « wearables », maison connectée, santé connectée…
–          Un parcours client multicanal : CCA Tech Support accompagne ses donneurs d’ordre dans la digitalisation du  leur service client permettant de réduire le nombre d’appels
–          Un dispositif multi-site incluant l’offshore francophone de première et seconde génération pour optimiser encore plus les coûts tout en préservant la qualité de service
–          Une démarche personnalisée grâce à la parfaite connaissance de l’Internet des objets.

Pensez-vous que le marché soit mature et qui va payer pour le service : le fabricant ou le consommateur ?

Près de 5 milliards d’objets connectés à horizon 2020 pour le seul marché Français et 50 milliards au niveau mondial, les objets connectés vont changer nos modes de vie. Cette révolution déjà entamée va également totalement modifier les canaux traditionnels de la relation client liée à ces objets, plus que jamais le multicanal sera la norme. Comme pour tout autre bien de consommation, le service client fait partie intégrante de l’objet connecté, il  agit comme un véritable levier de recommandation, il en va donc de la responsabilité des constructeurs ou des distributeurs de s’assurer d’une parfaite qualité de service et cela sans coût additionnel pour le consommateur.

Enfin quelles sont les secteurs qui seront les plus demandeur de SAV ou Hotline ?

Cette révolution connectée concernera des domaines comme la santé connectée (le bien-être avec des wearables dédiés, l’arrivée des objets connectés dans la silver économie sur ses aspects « santé », la prévention également qui est un enjeu fort pour les assureurs), la maison connectée naturellement dont la domotique annonçait la transformation et bien sûr le monde automobile dont les premières applications ne devraient néanmoins être qu’à usage professionnel. L’avènement récent du Big Data ouvre la voie par ailleurs à une multitude de possibilités dans l’analyse des données, reste à poser les garde-fous nécessaires pour préserver la confidentialité. CCA Tech Support est là pour accompagner les acteurs du monde connecté dans ces nouveaux défis.

Interview de Sébastien Masson, fondateur de BUZWIZ

Sébastien Masson

Sébastien Masson

Bonjour , Pourriez-vous nous présentez-nous votre projet ?

D’abord, le constat : Dans la rue, le métro, à la maison ou au bureau, nous sommes des millions, penchés sur nos smartphones, tablettes ou PC portables. Mais paradoxalement, nous n’avons jamais vécu de manière aussi isolée. Les contacts humains entre jeunes de 18 à 30 ans passent désormais davantage via leurs smartphones que lors de relations de visu dans la vie réelle ! (Cisco Connected World Technology Report de 2014) BUZWIZ.me propose de replacer l’humain au cœur du jeu en s’appuyant sur le meilleur de la technologie.

Ensuite, d’où vient l’idée ? Beaucoup de jeux populaires (de société mais aussi sur les applications mobiles) sont construits sous forme de quizz (trivial poursuit, questions pour un champion, quizz apps …) mais aucune solution n’est proposée au grand public pour réussir à animer le jeu comme les PROS ! Lire la suite de cette entrée »

Interview avec Isabelle Jarniou, Directeur Général de Eurotech France

Isabelle Jarniou

Isabelle Jarniou

Pouvez-vous vous présenter et présenter EUROTECH ?

Je m’appelle Isabelle JARNIOU, je suis Directeur Général de Eurotech France, filiale du groupe International EUROTECH dont la maison mère se situe en Italie, sa présence étant mondiale avec des entités aux US, en Europe (Italie, Royaume-Unis, France) et en Asie (Japon).

Aujourd’hui c’est l’ambassadrice que je suis qui parle, celle d’Eurotech car ma mission est de développer l’activité de notre filiale, mais surtout ambassadrice, voire évangéliste IoT (Internet Of Things)… L’IoT que l’on nomme aussi chez nous M2M 2.0 car EUROTECH existe depuis 25 ans, son savoir-faire historique a commencé par le développement et la fabrication de matériel Hardware dédié au marché M2M plus particulièrement des calculateurs dédiés au  transport et à l’industrie. Depuis, notre activité a naturellement évolué avec un fort virage ces cinq dernières années : d’une activité purement « matérielle » nous fournissons maintenant hardware, connectivité et service, le service étant la collecte, le transport, le traitement et la mise à disposition des Data sur notre plateforme d’Intégration Cloud. Cette offre technologique permet à nos clients de se concentrer sur leur expertise, tandis qu’Eurotech s’occupe de la « logistique » de la Data.

Nous sommes tout simplement un catalyseur d’innovation dans le monde de l’IoT.

Qu’est-ce que le Machine to Machine (ou plutôt : qu’est-ce que l’IoT ou le M2M ?, pourquoi parle-t-on souvent des deux ?

Le Machine-to-Machine, M2M n’est pas nouveau ! Depuis que nous relions des « machines » sur un réseau quel qu’il soit, nous les connectons, pour agir à distance, diagnostiquer, piloter… bref ce n’est pas le principe de connexion lui-même qui est innovant mais l’évolution des technologies des réseaux (Radio, GPRS/3G/4G, WiFi etc…) et des CPU qu’on utilise dans l’embarqué dont la puissance s’est considérablement accrue, qui nous permettent aujourd’hui d’implémenter les technologies de l’Internet dans chaque device (ou objet).

Depuis quelques années, cette évolution a rendu possible l’utilisation des framework logiciels les plus répandus et fondés sur des standards ouverts (Linux, Java, par exemple) directement dans les systèmes enfouis là où auparavant cette programmation nécessitait une forte expertise et des outils généralement propriétaires.

Le développement d’une application M2M devient aujourd’hui extrêmement simple et rapide à développer avec une grande fiabilité si on s’appuie sur ces nouveaux outils.

Une autre conséquence de cette évolution de la puissance des réseaux est la transmission des données en utilisant les technologies de l’Internet directement à partir des capteurs.

Alors que le M2M demandait un investissement lourd en matériel et en développement logiciel (application propriétaire utilisant des réseaux non interconnectés), l’IoT apporte la souplesse et la flexibilité de l’Internet.

De plus les technologies utilisées dans l’IoT sont dans leur grande majorité open-source, cela a comme conséquence l’apparition de standards de-facto (Java, MQTT, COAP etc …) et la mise à disposition pour les développeurs d’une gigantesque base de code fiable et déjà testé. Il devient très rare aujourd’hui de démarrer un projet à 0 (from scratch), on réutilise généralement du code existant et on l’adapte au besoin de notre application.

L’IoT est donc tout simplement le M2M « moderne », le « hype » M2M !

Quel est votre cible client et quelles sont leurs problématiques ?

Nous ciblons essentiellement le B2B. Si les machines pouvaient parler, que nous diraient-elles ? Eurotech propose de leur « donner la parole », avec plusieurs enjeux en tête : Agir, Prévenir, Prédire (avec la possibilité de valoriser les données pourquoi pas dans un secteur parallèle).

Au même titre que les réseaux sociaux permettent de tout apprendre sur nous, nos habitudes, notre entourage, nos goûts… , les applications IoT pour l’industrie peuvent en apprendre des tonnes sur les machines, leur localisation, leurs usages, leur usure… nos clients sont des sociétés qui génèrent (ou souhaite le faire) ce type de données souvent récupérées en local, le plus souvent sous-exploitées et non valorisées.

A chacun son métier : nos clients peuvent être des as de la mesure, des spécialistes en nouveaux services dans les Smart Cities, le top des sociétés de maintenance industrielle,  le numéro un mondial en fabrication de distributeurs automatiques, des spécialistes du bâtiments, l’industrie de la smart Home … chacun a sa spécialité, mais tous ont besoin de collecter leurs données, et d’en disposer partout au service de leur expertise. Les entreprises qui ont compris que l’adoption de l’IoT leur permet en s’appuyant sur ce qui est déjà disponible d’accélérer considérablement le développement de leur solution prendront ainsi une avance décisive. Nous pouvons réaliser des POC très rapides avec nos clients (Proof of Concept), en quelques heures nous sommes capables de publier leurs données sur notre plateforme et nous leur permettons de commencer à développer leur application, pourquoi faire plus long, plus cher et plus risqué ?

Quelles sont les évolutions du marché de l’IOT que vous percevez ?

Si l’Internet des Objets est très connu pour les buzz que peuvent provoquer quelques objets « gadgets » B2C comme les montres connectées, les applications prometteuses pour la santé et les Smart Cities… on  parle peu des possibilités infinies d’innovations en terme d’usage, de nouveaux services (ou de forte amélioration de services existants), de services de maintenance curative/préventive/prédictive…. qu’ouvre l’Internet des Objets dans le monde de l’Industrie. Plus un objet a de la valeur (grosses machines industrielles), ou plus le service rendu par l’objet a de la valeur (bloc climatique de chambres froides par exemple), et plus sa connexion devient pertinente. Une machine en panne ou à sec a souvent des conséquences lourdes pour une entreprise (délai, revenus, image) … L’industrie est l’un des secteurs ou la compétitivité est primordiale et où l’excellence du service client peut faire la différence… L’Internet des Objets commence à rentrer dans les usines, dans les machines, s’installe sur les hommes, dans un souci de préservation optimale des outils et des hommes mais aussi la préservation de nos ressources. L’adoption massive de l’IoT dans l’industrie en général devrait avoir un impact très positif en terme de réduction des coûts et des pertes mais en parallèle il y a un second effet particulièrement bienvenu : celui de l’amélioration et de l’optimisation des consommations des ressources qu’elles soient énergétiques, matérielles et même humaines…  

Dans l’industrie où les investissements sont parfois difficiles, l’IoT permet d’offrir une alternative aux entreprises en modifiant les standards des business modèles, utiliser les services pour ne pas avoir à tout posséder offre un réel avantage afin d’aller vite et réduire les investissements nécessaires.

L’innovation ne vient pas que du produit ou du service mais aussi de son modèle économique, ajustable selon les clients et leurs besoins.

L’évolution du marché dépendra aussi de la vitesse de déploiement des nouveaux réseaux de communications pour l’Internet de Objets, en France nous avons Sigfox et LoraTM , ces deux solutions d’origine France vont-elles envahir le monde ? (Sigfox y travaille déjà). L’IoT ne peut pas se penser localement, difficile d’imaginer des solutions différentes pour chaque pays ou continent. Au même titre que les cartes SIM deviennent multi-opérateurs et utilisables dans le monde entier, il faudra bien qu’un réseau mondial dédié « Objet » puisse adresser ce nouveau marché plein de promesses.

Enfin, êtes-vous content du Salon SIDO ?

Oui ! Le SIdO a été une vraie surprise, une très belle surprise. Evidemment, nous pensions que ce serait un succès car le sujet est brûlant et les organisatrices de Cobees (que je félicite et remercie en passant) ont fait un excellent travail de communication et de promotion mais la qualité des conférences a été exceptionnelle, et les intervenants, tous experts et reconnus étaient au rendez-vous et ont enchanté le public. Public d’ailleurs en nombre, parfois trop puisque toutes les conférences étaient pleines et qu’il y a dû avoir des déçus restés aux portes des salles de conférence.

Coté exposants, l’écosystème IoT Français (mais pas que) était présent et coté visiteurs : beaucoup de contacts de qualité, avec des projets ou un réel intérêt, peu de curieux, pas trop de B2C (parfait pour notre activité).

Côté organisation et ambiance : juste un grand Bravo !

 

 

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