Articles avec le tag ‘objet connecté’

La centralisation à distance des données et celle du contrôle de l’ensemble de nos appareils multimédia reliés à notre Smartphone ou Tablette tactile sont devenues une réalité courante, mais l’existence d’une machine connectée capable de s’auto-déplacer pour diffuser n’importe quel contenu numérisé dans toutes les pièces de notre demeure par voie de projection révolutionne la technologie de l’internet des objets. Keeker est le premier prototype de robot multimédia connecté, entièrement capable de relever un tel défi.

Keeker : un robot projecteur multimédia connecté qui se soucie de votre confort à domicile

Pouvant être contrôlé via Smartphone ou Tablette tactile à l’aide d’une application mobile pour iOS ou Android, ce robot intelligent vous permet de visionner des images, du contenu web ou des films sur un mur, de diffuser de la musique, d’émettre et de recevoir des appels, de changer l’apparence de votre mur de façon virtuelle, et même de joueur aux jeux vidéos sans nécessairement avoir besoin de passer par l’intermédiaire de l’écran plasma de votre poste téléviseur. Au-delà de ces fonctionnalités, ce robot de 60 cm de long et de 40 cm de large et qui ne pèse pas plus de 14 kg est aussi capable de mesurer le niveau d’humidité, de température, d’éclairage et d’émission de CO2.

Désormais, il n’y a plus besoin d’un clavier numérique pour gérer les commandes d’une tablette, d’un smartphone, ou d’autres objets connectés. Les écrans tactiles permettent de commander les diverses fonctionnalités d’un appareil, uniquement grâce au toucher. Différentes techniques sont utilisées pour le fonctionnement d’un écran tactile. En voici quelques exemples…

La technologie résistive

L’écran tactile résistif est constitué d’une dalle tactile résistive, constituée de deux couches parcourues par une énergie électrique. Il s’agit d’un support en verre, surmonté d’une seconde épaisseur en plastique souple, à la surface de l’écran. Ces deux couches conductrices sont séparées par des patins isolants minuscules. Le toucher met en contact les deux couches, entraînant une variation dans les champs électriques. Cette dernière sera transmise et traitée par l’algorithme de calcul de l’appareil, qui exécute, par la suite, la fonction commandée.

La technologie capacitive

Les écrans tactiles capacitifs sont fortement utilisés par le grand public ces dernières années. La technologie de l’écran tactile capacitive est basée sur une surface solide en verre, parcourue par une grille électrique chargée. Lors du toucher par le doigt, des charges électriques de la plaque s’accumulent sur le doigt de l’utilisateur provoquant un déficit qui est localisé et traité par l’algorithme de calcul. Ce dernier  identifie le point de contact, le sens du mouvement ou la pression appliquée, et agit en conséquence.

D’autres techniques permettent de réaliser des écrans tactiles d’ordinateur, telles que la technologie infra rouge.

Up24 de Jawbone, Vivofit de Garmin, Fuelband de Nike, Flex de Fitbit… les bracelets connectés sont devenus des objets utilisés dans le quotidien des sportifs, ou des personnes soucieux de leur état de santé. Les bracelets connectés intègrent plusieurs capteurs qui enregistrent des informations relatives aux activités physiques réalisées par l’utilisateur. Ces informations sont, par la suite, synchronisées, puis analysées et affichées sur le smartphone de l’utilisateur, par l’intermédiaire d’une application mobile.

Des coachs sportifs performants

Les derniers-nés des bracelets connectés sont très riches en applications et en fonctionnalités. Dotés d’une mémoire interne et d’un processeur, ils permettent de mesurer les performances sportives de son utilisateur, fixer des objectifs sportifs, surveiller son sommeil, éviter les longs moments d’inactivité, calculer les éléments consommés dans les aliments, connaître les calories dépensées ou la distance parcourue par la personne… Par ailleurs, les derniers modèles de bracelets connectés sont utilisables jusqu’à 30 mètres de profondeur, et ainsi, pour tous les sports aquatiques. Ils peuvent supporter les sueurs des sportifs, les intempéries, etc. De nombreux tests effectués ont démontré l’efficacité de différents modèles de bracelets connectés, à l’exception de quelques modèles, qui manquent un peu de précision dans leurs calculs.

La plupart des bracelets connectés proposent des applications sous iOS et Androïd, offrant un tableau de bord des performances de la personne, sous forme de statistiques.

Avec 2,8 millions de victimes chaque année, le surpoids et l’obésité trône à la cinquième place des plus grands facteurs de risque de décès au niveau mondial. Ce chiffre provient de l’OMS (Organisation Mondiale la Santé), qui prévoit que le nombre de personnes concernées par le problème de surpoids devrait atteindre les 3,3 milliards, d’ici 2030. Pour l’heure, quelques 1,4 milliards personnes sont touchées par ce fléau. Fort heureusement, la technologie n’a de cesse d’innover et de chercher des moyens pour éviter l’aggravation de ce fléau international. Dernièrement, selon une étude américaine, la balance connectée a prouvé son efficacité dans la lutte contre la prise de poids.

Plus qu’une balance

A l’heure actuelle, de nombreux modèles de balances connectées sont présents sur le marché : Withing, Aria Fitbit, Youw8… Comme toute balance, celles-ci calculent le poids, mais, plus encore, les balances connectées calculent également la masse graisseuse, la masse musculaire, le rythme cardiaque, la température, parmi d’autres. Connectée à votre smartphone par la technologie Bluetooth, la balance connectée fournit de nombreuses informations personnelles relatives au poids, via une application mobile. Elle devient un véritable coach sportif en délivrant les informations telles que l’historique, l’évolution du poids, l’indice de masse corporel (IMC), des objectifs de poids à atteindre, etc. La balance connectée peut surveiller le poids de huit utilisateurs différents.

Présentée en mars dernier lors du Mobile World Congress, à Barcelone, la SmartSeries d’Oral-B s’affiche comme la plus complète des brosses à dents connectées. La SmartSeries offre de nombreuses fonctionnalités : enregistrement des performances bucco-dentaires, analyse des données ainsi recueillies, présentation graphique des performances, et conseils personnalisés concernant sa santé bucco-dentaire. La technologie Bluetooth permet de connecter cette brosse à dents à un smartphone, sur lequel une application mobile permet de découvrir différents modes de brossage, pour optimiser la santé bucco-dentaire.

Une brosse à dents plus perfectionnée

Pour sa première version de brosse à dents connectée, Oral-B a fourni beaucoup d’efforts, pour optimiser les performances et l’efficacité de la SmartSeries. Avec ses capteurs de pression intégrés, la brosse à dents connectée peut analyser les différentes parties brossées, et est capable d’éviter de détériorer les gencives lors du brossage. L’utilisation de la technologie dite « oscillo-rotative » augmente la performance d’élimination de plaque dentaire de la SmartSeries, qui devient deux fois plus efficace que les brosses à dents conventionnelles. Par ailleurs, la communication de la brosse avec un smartphone permet de voir des graphiques illustrés de la cavité buccale, aidant ainsi à mieux s’occuper de sa santé bucco-dentaire. Un minuteur est également intégré pour aider au respect du temps de brossage conseillé par les dentistes, qui est de deux minutes au minimum.

Après le cadenas connecté Billock, l’antivol connecté Skylock, la roue de vélo connectée FlyKly, le monde du cyclisme fait un nouveau pas dans les objets connectés en présentant le vélo électrique connecté : Visiobike. Il s’agit d’un vélo électrique connecté à un smartphone, via la technologie Bluetooth, offrant des fonctionnalités de guidage et d’assistance au pédalage, ainsi qu’un système d’ordinateur de bord.

Contrôlé depuis son smartphone

De nombreuses applications Androïd et/ou iOS permettent de contrôler ce vélo électrique depuis son smartphone : déverrouiller le vélo, suivre la vitesse en temps réel, ou voir ce qu’il y a derrière le vélo via une caméra embarquée placée sous la selle. Un dock sur le guidon permet au smartphone de se connecter au vélo via une liaison Bluetooth. Le smartphone affiche alors une carte GPS permettant de connaître la position du vélo, le meilleur itinéraire… des données qui sont stockées en cloud computing. Un détecteur d’impact est prévu pour communiquer directement et immédiatement avec les services de secours, en cas d’accident, en indiquant à ces derniers les coordonnées GPS du Visiobike. Avec son cadre en fibre de carbone, ses freins hydrauliques à disque et sa fourche SR Suntour, le vélo pèse environ 20 kg ; avec deux motorisations proposées : la première de 250 W et la deuxième de 500 W.

Les chercheurs n’ont pas fini de nous étonner ! Après les voitures connectées, les appareils électroménagers, les lunettes… voici les chaussures connectées ! Après ses lunettes connectées, Google a présenté ses baskets parlantes et connectées lors du dernier salon des nouvelles technologies d’Austin, au Texas. Sur le site Art Copy & Code, Google cherche à trouver des moyens pour faire du web moderne un instrument de publicité. Cette firme a vraisemblablement trouvé lesdits moyens dans les objets connectés.

Des chaussures intelligentes et parlantes

Google a confié à la marque Adidas la conception des chaussures parlantes, encore au stade de prototype. Munies d’un capteur de pression, d’un gyroscope, d’un capteur météorologique et d’un accéléromètre, les chaussures peuvent transmettre des données par la technologie Bluetooth. Evidemment, un haut-parleur est également intégré, afin de permettre aux chaussures de « parler ». De fait, ces chaussures intelligentes peuvent recueillir et analyser les données qu’elles reçoivent, et s’adresser directement à leur propriétaire pour : féliciter un sportif qui vient d’effectuer une course, encourager le sportif à faire plus d’effort, faire un commentaire drôle… ou encore transmettre les performances d’un athlète de haut niveau sur les réseaux sociaux, tels que Google+.

Les chaussures parlantes de Google sont l’objet d’une expérimentation cherchant à marier les innovations technologiques avec le marketing et la publicité ; et ne seront probablement pas commercialisées.

Les tablettes tactiles : un marché  en plein essor 

La vente de tablettes en France connaît un essor considérable au détriment des PC. Ce boom a été confirmé dès le premier semestre 2013 avec une croissance de 125% pour plus de 2,18 millions de tablettes vendues alors que le marché des PC a reculé de 11% selon l’institut GFK. « Cette croissance explosive des tablettes représente un chiffre d’affaires de 575 millions d’euros entre le 1^er janvier et le 30 juin 2013 » examine l’institut. En Belgique, le marché des tablettes numériques enregistre une croissance de 65% en 2013 par rapport à l’année 2012, soit environ 1,6 millions de tablettes vendues. Selon les estimations du cabinet, cette année 2014 devrait connaître une nouvelle croissance de 20 à 30% avec 2 millions d’unités sur le marché des tablettes tactiles, tandis que les ventes de PC devront encore baisser de 6 à 7%, à 800.000 unités. Toujours d’après les analyses de GFK, ce succès des tablettes se justifie par le fait qu’elles répondent aux besoins des foyers en tant qu’équipement complémentaire au PC en proposant une navigation tactile simplifiée, intuitive et quasiment ergonomique.

Déposer son Smartphone et sa tablette tactile sur une table ou un bureau pour les recharger n’est plus à la mode. Désormais, il vous faudra une étagère connectée pour accueillir vos appareils mobiles convenablement.

L’étagère connectée : pour accueillir vos appareils mobiles comme il se doit

En s’inspirant du patrimoine industriel, de l’interaction humaine avec les produits et des influences culturelles, Spell, une firme hollandaise ayant pour objectif de concevoir des produits intuitifs et ergonomiques, a eu l’ingénieuse idée de mettre au point une nouvelle génération d’étagères connectées qu’elle a baptisées sous le nom de Stage pour connecter et recharger les appareils mobiles en toute simplicité. Pour accéder aux modules, il suffit pour l’utilisateur de faire glisser le plateau. Cette étagère au design minimaliste renferme un caisson équipé de câbles et de prises permettant de connecter et de recharger des appareils mobiles. Proposée par la marque hollandaise Spell, cette étagère connectée multifonctionnelle, en finition noyer, chêne massif ou cuir est pourvue d’une surface, parcourue dans sa longueur par une fine rayure, qui permet d’y déposer les terminaux. Cette console intelligente et connectée est idéale pour poser vos téléphones et tablettes dans la fente du plateau ou pour les ranger dans le tiroir pour les recharger en toute discrétion.

A l’heure actuelle, 15 milliards d’objets connectés sont présents dans le monde et d’ici 2020, plus de 80 milliards d’unités d’objets connectés seront commercialisés sur le marché mondial de l’internet des objets. Mais qu’en est-il de la protection des données personnelles et confidentielles stockées en ligne ?

Les objets connectés restent encore vulnérables aux cyber-attaques 

L’essor des objets intelligents pose forcément des problématiques de sécurité, car comme les experts spécialisés en sécurité informatique ont l’habitude de rappeler, tout ce qui est connecté à Internet est susceptible d’être piraté et peut donc faire l’objet d’un cyber attaque. Entre 23 décembre 2013 et le 06 janvier 2014 : 750 000 courriers électroniques malveillants auraient été envoyés via des objets connectés de tout genre, y compris les réfrigérateurs et postes téléviseurs.

La société de sécurité informatique californienne Proofpoint explique dans son rapport que les pirates informatiques sont parvenus à s’introduire dans les systèmes informatiques de divers objets connectés pour concevoir des plateformes envoyant, depuis ces appareils intelligents, des centaines de milliers de spam et de courriels frauduleux. « La plupart de ces objets connectés ne sont que très faiblement sécurisés et les consommateurs n’ont virtuellement aucun moyen leur permettant de détecter ou de combattre les infections virales lorsqu’elles arrivent » prévient toujours Proofpoint.

Une e-cigarette connectée destinée au vapoteurs :

Munie d’une puce, cette cigarette électronique connectée communique à votre Smartphone les informations liées à votre vapotage (suivi de consommation mensuelle, taux de nicotine, densité de vapeur, bilan santé, niveau de batterie, etc.) pour vous les retranscrire visuellement via une application dédiée. L’objectif vise surtout à vous permettre d’auto-mesurer et d’évaluer précisément votre consommation. Pour ce faire, il vous suffit de vous connecter à l’application téléchargée sur votre Smartphone.

Vous verrez alors le nombre de bouffées tirées sur votre cigarette électronique, mais également leur équivalence en nombre de cigarettes traditionnelles. Munie d’un compteur, l’application permet de mesurer les économies réalisées et d’évaluer les conséquences positives de l’arrêt du tabac sur votre santé notamment : amélioration du goût / de l’odorat et du rythme cardiaque, taux de régénération, nombre de jours d’espérance de vie gagnés, nicotine éliminée, taux d’oxygénation du sang, etc.

Jour après jour, vous verrez progressivement l’impact positif de l’arrêt du tabac sur votre santé et votre portefeuille. Comme l’indique le cofondateur de Smokio, start-up française spécialisée dans la fabrication d’e-cigarettes intelligentes, il s’agit d’une e-cigarette plus fiable, couplée à un accompagnement réel, à la manière d’un coach, permettant soit d’arrêter définitivement de fumer, soit de maîtriser parfaitement sa consommation.

L’internet des objets est la forme d’extension d’Internet sur les objets : téléphone, voitures, systèmes de sécurité, appareils électroménagers, et même les vêtements. Le principe de l’Internet des objets est d’associer des étiquettes à codes, du type puce RFID ou des URL. Ces étiquettes sont lues par d’autres dispositifs mobiles connectés et sans fil, et permettent une interaction sous diverses formes : enclenchement d’une autre commande, envoi de message au propriétaire (mail, SMS, notifications, etc.). L’internet des objets se limiterait ainsi à une utilisation d’Internet pour que les objets puissent recevoir des informations à partir d’autres capteurs connectés, et transmettre celles-ci au propriétaire.

De l’Internet des objets à l’intelligence artificielle

La connexion des objets à Internet est un des piliers de l’intelligence artificielle. Associé à d’autres technologies informatiques, Internet devrait rendre les objets plus autonomes par rapport à Internet. Ces derniers seraient ainsi capables de percevoir, analyser et agir par eux-mêmes, des informations recueillies sur d’autres objets connectés à Internet, ou directement sur Internet. Tandis que l’intelligence artificielle parcourt son chemin, les objets connectés, eux, sont déjà présents dans le quotidien des gens. L’intelligence artificielle mettra à profit la connexion à ces objets pour rendre les objets encore plus intelligents, qui deviendront alors des « cyberobjets ».