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La progression des objets connectés se mesure actuellement avec un grand V. Selon une étude de l’Idate, en 2020, l’on dénombrerait plus de 80 milliards d’objets connectés dans le monde. Actuellement, ces objets connectés à Internet sont au nombre de 15 milliards dans le monde. Ce sont les smartphones, voitures, maisons, appareils électroménagers, box, vêtements, montres, bracelets, brosse à dents… qui récupèrent, stockent, traitent, et transfèrent des informations vers d’autres terminaux connectés ; par l’intermédiaire d’Internet.

Le Consumer Electronics Show 2014

Le CES 2014 (Consumer Electronics Show) qui s’est tenu du 6 au 10 janvier 2014 à Las Végas, a mis à l’honneur les innovations technologiques en électronique grand public. Bien entendu, les objets connectés ont remplis les stands d’exposition. Une des inventions les plus insolites fut le sextoy connecté d’OhMiBod : le blueMotion, qui est un vibromasseur relié à un smartphone, et donc, contrôlable à distance. La société française Sen.se propose, quant à elle, la Mother, une sorte de commande centrale des objets connectés dans la maison : système de surveillance, arrosage du jardin, gestion de consommation d’énergie… Les objets connectés feront certainement une intégration irréversible dans le quotidien des gens, ce va certainement changer le rythme de vie actuel de tout un chacun.

L’avancée des technologies des objets connectés tend actuellement vers la conception d’un appareil qui servirait de centrale de commande de tous les autres appareils connectés à Internet dans une habitation et/ou à l’extérieur. Ce qui ne manqua pas d’intégrer les appareils alimentés par des piles AA. Cette technologie se base sur l’insertion d’un module Bluetooth dans la tête de la pile rechargeable AA, permettant le contrôle de celle-ci via un smartphone connecté, par l’intermédiaire d’une application. Cette innovation est déjà concrétisée par Trey Madhyastha et Kellan O’Connor, des anciens de SpaceX.

Tethercell, Batthead : les piles commandées par smartphone

Tandis que les Batthead attendent des financements sur la plateforme KickStarter, les piles Tethercell font de même sur IndieGoGo. En attendant, les piles Tethercell ont déjà leur application gratuite sous iOS et Android : Tetherboard. Les piles, de la dimension des piles AA, renferment une pile AAA, rendant possible le contrôle d’un appareil utilisant plusieurs piles AA. Les applications d’une telle invention sont diverses et variées, pour ne citer que la possibilité d’allumer ou d’éteindre un babyphone sans entrer dans la chambre de l’enfant. Par ailleurs, l’application sur le smartphone peut servir à afficher le niveau de charge des batteries, ou encore de définir une minuterie pour programmer l’allumage ou l’extinction de l’appareil.

Crise économique ou pas, le marché des objets connectés continue d’afficher une croissance constante depuis quelques années. Internet s’immisce dans le quotidien des gens : téléphone, tablette, voitures, maison, panneaux routiers, système de sécurité, vêtements, bagages… L’internet des objets gagne davantage de terrain, et les internautes témoignent d’un engouement particulièrement farouche vis-à-vis de ces objets connectés. Selon les estimations, 80 milliards d’objets connectés verront le jour d’ici 2020. Le succès des objets connectés auprès des internautes est une conséquence « logique » du succès des appareils mobiles connectés, du type iPod, tablette, et surtout, les smartphones.

Appareil pilote d’objets connectés

Comme il est difficile de gérer ses objets connectés à la maison via un PC, uniquement accessible au bureau, les smartphones et autres tablettes font l’objet d’une explosion phénoménale des ventes. Selon les chiffres du ZDNet, 15,8 millions de smartphones ont été vendus en France en 2013, parmi 23,6 millions d’appareils mobiles connectés. La même source de prévoir, pour 2014, 17,5 millions d’unités vendues. La vente de smartphones est de plus accentuée par l’évolution des autres objets connectés, puisque le smartphone permet le couplage de plusieurs objets connectés, et le pilotage de l’ensemble de ces derniers. Ce qui fait du smartphone l’objet connecté par excellence, qui agit comme une centrale de commande de tous les autres objets connectés.

Le système de capteur RFID connecté à un smartphone a été développé et utilisé par différentes firmes. Il s’agit, entre autres, du Wireless Sensor Tags de la société californienne Cao Gadgets, ou de la valise intelligente Bag2Go d’Airbus, ou encore du BikN de Treehouse Labs. Le principe reste le même : utiliser un capteur RFID monitoré par l’intermédiaire d’une application ou d’une interface web sur son smartphone. Selon les besoins, le capteur RFID trouve de nombreuses applications : retrouver un objet perdu, une personne, un bagage, ses clés, son chien…

Diverses applications

Le capteur RFID, une fois relié à un smartphone, offre un certain nombre de fonctionnalités les unes plus utiles que les autres. Installé dans une maison connectée, le capteur RFID peut envoyer des notifications sur le smartphone de l’utilisateur, en cas d’intrusion, d’une température trop haute ou très basse, etc. Dans le cas des BikN, ceux-ci peuvent servir à retrouver des objets munis du tag, définir un périmètre de déplacement d’un objet, ou alerter l’utilisateur après un laps de temps prédéfini. Quant à la valise Bag2Go d’Airbus, la technologie RFID connectée à un smartphone permet au voyageur de savoir exactement, et en temps réel, où se trouve sa valise, ou si elle a été ouverte.

Pendant que le nombre d’utilisateurs d’Internet augmente de jour en jour, les objets connectés multiplient également leurs occurrences dans notre quotidien : du téléphone à la voiture, en passant par la maison et tout ce qui s’y trouve, Internet intègre de plus en plus la vie des gens. Concernant plus particulièrement la domotique, l’Internet des objets attirent de plus en plus les utilisateurs, et, par voie de conséquence, les éditeurs et concepteurs d’applications web et/ou d’objets connectés. Selon les chiffres de l’Idate, le nombre d’objets connectés dans le monde a passé de 4 milliards à 15 milliards, rien qu’entre 2010 et 2012 ! Le marché de l’Internet des objets aurait encore de beaux jours devant lui.

Des prévisions de croissance pérenne

La même source prévoit qu’en 2020, les objets connectés à Internet seraient au nombre de 80 milliards, 30 milliards selon le Cabinet Gartner, plus de 200 milliards selon l’IDC ! Dénommé « Internet of Things » (IoT), ou encore « Internet of Everything » (IoE), l’Internet des objets (IdO) devait avoir généré 14,4 trillions de dollars sur 2013, et avoir généré 613 milliards de profits pour les entreprises. Des chiffres qui devraient encore accroître pour l’année en cours, d’autant plus que le nombre d’internautes augmente chaque jour un peu plus.

Devenus omniprésents et ayant amélioré la manière dont nous vivons ou dont nous exerçons notre activité, les objets connectés tendent à occuper davantage de place au sein de notre quotidien au point où il nous est devenu difficile de s’en séparer complètement.

Les objets connectés au service de la sécurité domestique 

Indispensables en milieu professionnel, ces objets communicants sont également dédiés à l’univers de la domotique et interviennent de plus en plus dans le domaine de la sécurité domestique. Cadenas et serrures connectés, scanner rétinien de poche à brancher en USB, montre téléalarme et capteur de santé pour les personnes âgées, détecteur de fumée connecté, porte clef intelligente, sonnette connectée pour porte d’entrée, caméras de surveillance connectées, système d’alarme nouvelle génération, robots domestiques…tous ces objets occupent un rôle très précis et à la fois déterminant permettant d’optimiser la sécurisation à distance d’une demeure à l’aide d’un dispositif de commande sécurisé et connecté (Smartphone ou Tablette numérique). À travers des applications et plateformes dédiées, cette technologie fonctionne par le moyen d’un réseau Wifi ou de modules GSM permettant de garantir une connectivité optimale et en continu. L’objectif étant de répondre aux besoins de sécurisation domestique que ce soit en présence ou en l’absence du véritable propriétaire.

Le Web 3.0 peut être défini d’une manière générale, comme l’Internet intégré aux objets, ou à la maison. L’on parlera communément d’Internet des objets. Entendez ici : la connexion Internet intégrée dans les objets, incluant, parmi d’autres, les téléphones, les voitures, les maisons, les appareils électroménagers, les montres, les bracelets… et même les vêtements. Par ailleurs, Web 3.0 intègre également la notion de « Web sémantique », ou, en d’autres mots, l’intégration de métadonnées sur les objets connectés. Les métadonnées sont des informations relatives à l’objet ; pour un fichier, à titre d’illustration, seront incluses dans les métadonnées, l’auteur du fichier, la provenance, la date de modification, la localisation de l’objet… Ce qui permettrait, a priori, à retrouver la localisation géographique de tout objet connecté, du moment que l’objet en question est connecté sur un réseau Internet quelconque.

Domotique, mobilité

Pour la partie purement domotique du Web 3.0, différents moyens peuvent servir à identifier les objets connectés, pour ne citer que les codes-barres, les puces RFID, ou encore les technologies NFC (Near Field Communication). Un objet perdu peut être retrouvé facilement si l’objet est connecté, en utilisant les métadonnées relatives à celui-ci, qui peuvent être manipulées sur un appareil mobile connecté, du type smartphone ou tablette.

Si ne serait-ce qu’un tiers des ménages remplaçaient leur équipement électroménager par des modèles plus récents et efficaces, il deviendrait possible d’économiser 1 milliard de kWh d’électricité chaque année. Parfaitement conscients de cette réalité, nombreux sont les jeunes designers qui se sont penchés sur la mise en place de solutions de mobilité intelligente pour les appareils électroménagers de demain.

Les électroménagers du futur : 

1)    Le four à micro-ondes portable : le four à micro-onde portable Onda peut être glissé sur l’emballage des plats préparés pour les faire réchauffer. L’aluminium contenu dans le dispositif crée une connexion lorsque le sceau de l’emballage est endommagé.

2)    L’appareil antitache portable : très pratique à programmer, Ce détachant portable nettoie vos vêtements en utilisant des ions négatifs et de la vapeur.

3)    Le Ribbon : équipé d’un système de chauffage, de réchauffage et de refroidissement multi-usage, ce ruban peut être aligné pour former une plaque chauffante ou pour refroidir une bouteille de vin.

4)    Le toaster pour bagel Salvé : ce grille-pain portable, spécialement conçu pour les bagels, peut être rechargé sur un socle céramique en utilisant l’induction. Il suffit de placer un bagel dans le grille-pain et celui-ci commencera automatiquement à s’activer.  

5)    Le sous-vide Cell Cooker : cet appareil vous permet de préparer et de cuisiner un repas sain via votre Smartphone en planifiant vos plats jusqu’à une semaine à l’avance.

La notion d’objet connecté désigne tout appareil recevant la connexion Internet, par un moyen quelconque (modem, clé, box, wifi…). Ce qui permet un contrôle à distance de ces objets, par le moyen d’un outil de commande centrale, tel qu’un smartphone. Les objets connectés ont depuis quelques années déjà, intégré de nombreux domaines de la vie de l’homme : les voitures sont connectées, tout comme la maison, les appareils électroménagers, les enceintes de baffle, les systèmes de sécurité domestique, et même les appareils utilisés dans le domaine de la santé.

Plus d’avantages que d’inconvénients

Les objets connectés offrent, sans conteste, de nombreux avantages aux utilisateurs. Notamment, dans certains domaines comme la santé, les objets connectés font faire des économies aux patients, en ce que ces derniers évitent certains déplacements vers les établissements de santé, en se servant des objets connectés pour transmettre des éléments permettant de diagnostiquer leurs états. Dans le domaine de la domotique, les objets connectés améliorent considérablement la sécurisation et le contrôle des habitats, notamment, en multipliant les détecteurs d’anomalie dans un domaine, et en automatisant l’envoi d’alerte vers les autorités, en cas d’intrusion. Le principal doute des utilisateurs des objets connectés demeure dans la sécurisation des données personnelles confidentielles, circulant sur Internet, auquel les éditeurs et concepteurs continuent de focaliser leurs efforts et innovations.

Poste téléviseur, ordinateur, téléphone, tablette… les appareils à écran ont intégré depuis longtemps les foyers français. Si 98% des ménages français possèdent au moins un téléviseur, les autres appareils connectés à Internet continuent de gagner du terrain dans les ménages. D’autant plus qu’Internet s’est trouvé une bonne place dans la télévision, et dans d’autres objets aussi, d’ailleurs.

Smartphones, tablettes, voitures, maisons… connectés

De nombreuses enquêtes ont permis d’affirmer que les ménages français adoptent de plus en plus les écrans, et ce, sous leurs diverses formes. Les chiffres avancés par l’observatoire de l’équipement audiovisuel des foyers, supervisé par le CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel), annoncent qu’un foyer français sur cinq dispose d’une tablette tactile, au deuxième trimestre de l’année dernière. Quant aux smartphones, près de 52% des personnes âgées de 15 ans et plus en étaient équipées. Comme aux Etats-Unis, la télévision demeure encore le média le plus prisé par les ménages en Europe. La télévision n’a aucun autre choix que d’intégrer Internet, puisque les utilisateurs jonglent aujourd’hui sur deux types d’écran : le smartphone et la tablette. L’utilisation d’Internet se répand de plus en plus ces dernières années, puisqu’en 2013, 57% des particuliers en France ont acheté un produit ou un service en ligne.

A cette ère du Web 3.0, Internet s’intègre dans pratiquement tous les éléments de la vie de l’homme. L’Internet des objets a conquis différents domaines : le transport, le travail, la domotique, la maison… mais également le domaine de la santé. Ces appareils sont destinés à améliorer le confort et le bien-être de l’homme en général, et celui du patient, en particulier. Les chercheurs ne cessent d’innover dans les technologies, pour améliorer le service de la santé.

Améliorer le service de santé par les objets connectés

L’objectif général de l’application des objets connectés dans le domaine de la santé est surtout d’améliorer l’accès aux services de soins. Ainsi, de nombreuses inventions sont mises au service du personnel de santé, du patient, mais également au service des proches du patient. Ces dispositifs connectés se servent généralement d’une connexion Internet (via wifi ou autres), pour alerter le médecin traitant, un proche du patient, ou avertit ce dernier, par exemple, en cas d’oubli de prise d’un médicament. D’autres objets connectés, encore plus sophistiqués, enregistrent certains paramètres, tels que la température, la pression artérielle, le pouls, etc. Ces paramètres sont envoyés au médecin traitant, via SMS ou sur l’ordinateur du médecin traitant, qui les analyse et ordonne les traitements correspondants.

Les objets connectés pour le grand public se multiplient à grande vitesse. De la voiture à la maison, en passant aux appareils électroménagers, les objets connectés intègrent actuellement l’habillement. Eh oui ! Les inventeurs ont trouvé le moyen de concevoir des vêtements connectés (t-shirt, veste, etc.), mais également des bracelets, des montres… Selon l’objet concerné, différentes applications sont proposées et offertes par ces technologies ; celles-ci peuvent servir dans une habitation, dans les locaux professionnels, sur la route, dans les établissements de santé, etc.

Différentes applications pour différents besoins

Dans le milieu de l’entreprise, les lunettes connectées intéressent de plus en plus les responsables d’entreprise, tout comme le grand public. Celles-ci permettent d’améliorer et de gagner du temps dans la conception ou le design d’un produit, comme un véhicule, par exemple. À l’aide des lunettes, plusieurs collaborateurs peuvent travailler en même temps, sur un même projet. Toujours pour les entreprises, les badges d’identifications de salarié permettent un gain de temps pour les salariés, qui n’ont plus besoin de mot de passe pour pénétrer dans le lieu de travail.

Pour la maison, sont maintenant conçus, la brosse à dents intelligente, le bracelet qui mesure l’exposition au soleil, ou encore la boîte de médicaments qui garantit une prise régulière des cachets.