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Stéphanie Collot nous présente le prochain salon dédié à l’Internet des objets : “Connect IT”.
Bonjour Stéphanie Collot, pourriez-vous vous présenter et nous présenter la société Comexposium ?
Comexposium, l’un des leaders européens de l’organisation d’événements, est impliqué dans 114 manifestations grand public et professionnelles, couvrant 17 secteurs d’activité. Le Groupe accueille chaque année : 38 000 exposants dont 40% d’internationaux et 3,5 millions de visiteurs dont 350 000 étrangers.
Pour ma part, je suis dans le Groupe depuis 16 ans et je suis la directrice des salons Paris Games Week (salon du jeu vidéo grand public) et #Connect-it, le 1er rendez-vous grand public dédié aux nouvelles technologies et aux objets connectés. Lire la suite de cette entrée »
L’Australie, pays le plus connecté du monde ?
Si vous pensiez que nous vivions d’ores et déjà dans un monde entièrement connecté, sachez que vous n’avez encore rien vu.
Apple, Google et d’autres géants de la technologie sont en concurrence pour amener le monde numérique à nos voitures, nos maisons et tout autour de nous.
Cela soulève la question suivante : comment se connecter ? Souhaitons-nous vraiment l’être? comment sera notre existence “connectée” dans les prochaines années et sommes-nous prêts pour cela?
Une étude passionnante vient d’être menée à ce sujet, notamment auprès de la population australienne solidement installée dans le top dix des pays les plus numérisés et sophistiqués de la planète, avec en prime un fort appétit pour les nouveaux gadgets et les nouvelles technologies.
En effet, les australiens possèdent maintenant en moyenne cinq appareils connectés et y passent environ 3 heures et demi par jour, pour raisons personnelles plus que professionnelles.
Le taux de pénétration des smartphones est maintenant plus élevé dans les foyers et supérieur aux ordinateurs portables, et seulement quatre ans après que Apple ai lancé son premier iPad.
Les tablettes ont officiellement conquis le grand public avec un taux de pénétration supérieur à 40 pour cent pour toute les tranches d’âge.
Pour plus d’un tiers des Australiens, surfer sur Internet est quasiment la première chose qu’ils font le matin et la dernière chose qu’ils font avant de se coucher.
Nul doute qu’au pays des kangourous, l’Internet des objets est roi ! à nous, européens, de leur damer le pion, et de devenir à notre tour précurseur dans le “tout connectés”.
Laurent Amar
Qualcomm life va donner un coup d’accélérateur à la santé connectée.
Qualcomm a annoncé aujourd’hui que sa filiale Qualcomm Life collabore avec ResMed, leader dans le secteur des centres médicaux pour développer des solutions liées aux soins médicaux de la prochaine génération.
Cela permettra en outre des interventions mieux définies et une meilleure gestion des populations à risque.
L’annonce a été faite lors d’un congrès sur l’internet des objets à la conférence Qualcomm Life le 11 Aout dernier à San Diego, en Californie.
En intégrant des solutions évolutives de Qualcomm life, ces entreprises ont maintenant accès à un des plus grands écosystèmes ouverts de dispositifs médicaux, les applications et les sociétés de services à disposition de l’industrie médicale.
En libérant les données de santé et biométriques vitales, Qualcomm Life va aider ces entreprises avec des outils de gestion afin de permettre efficacement la coordination des équipes de soins urgents et celles des soins chroniques.
“C’est un moment très excitant dans l’univers de la santé connectée et nous sommes heureux d’avoir ces entreprises innovantes qui se joignent à notre mission d’améliorer l’accès aux soins et surtout, d’améliorer les résultats des patients», a déclaré Rick Valencia, vice-président et directeur général de Qualcomm Life.
“Avec plus de 400 sociétés dans l’écosystème Qualcomm Life, nous sommes idéalement positionnés pour réinventer les soins de santé en transférant des solutions connectées à partir d’une nouvelle technologie.”
Présentation des montres connectées “Connectedevice”.
La société CONNECTEDEVICE, spécialisée dans la conception et la fabrication d’accessoires pour les appareils portables, présente sa nouvelle montre connectée COGITO CLASSIC alliant design et technologie. Conçue à Paris par le designer français Xavier Houy, la COGITO CLASSIC est primée pour son design : A’Design Award Gold.
Entre les montres et les bracelets connectés, le marché des objets connectés décolle. CONNECTEDEVICE lance une nouvelle gamme : COGITO CLASSIC, avec la même volonté de conserver l’aspect d’une vraie montre et d’y ajouter la connectivité. La montre connectée allie ainsi design d’une montre d’horloger, mouvement analogue classique avec un cadran digital affichant les notifications essentielles (textos, emails, appels, réseaux sociaux…). Parce qu’on consulte son smartphone 150 fois par jour en moyenne, COGITO CLASSIC est une extension de celui-ci et non une duplication. Elle vous permet de libérer du temps tout en restant connectés.
Pour les personnes qui souhaitent allier élégance et technologie, la gamme COGITO CLASSIC propose des montres connectées aux finitions dignes des plus hauts standards de l’horlogerie. Le cadran en acier brossé, ajoute la touche chic et urbaine à la montre.
Déclinée en 6 coloris : 4 modèles au bracelet noir et au cadran noir, vert, silver ou orange, et 2 modèles au bracelet et au cadran blanc ou violet.
De plus, la COGITO CLASSIC est également étanche jusqu’à 100 mètres, ce qui la rend portable en toute situation et même sous l’eau. Sous la douche, à la piscine ou encore à la plage, ne lâchez plus votre COGITO CLASSIC et restez connectés !
Les objets connectés pour les Nuls
Les objets connectés sont identifiés par une adresse IP ou une puce RFID .
Un objet connecté peut s’informer et analyser son environnement. Il peut mesurer plusieurs facteurs pré définis et se géolocaliser.
Chaque objet devient unique et est indépendant de sa catégorie. Ainsi il peut interagir avec les autres objets connectés individuellement.
Un objet est dit « connecté » lorsqu’il a une identité numérique et qu’il accède à Internet pour communiquer avec d’autres objets.
Les solutions que peuvent apporter un ensemble d’objets connectés sont infinies. Par exemple, un frigidaire « connecté » pourra lister les ingrédients qu’il a, prévenir de ce qu’il n’ a plus, envoyer la commande d’achat au drive des supermarchés, etc.
L’objet connecté va ouvrir les portes d’un nouveau marché prometteur. Les analystes estiment la valeur de ce nouveau marché à 1500 Milliards d’euros .
L’expérience utilisateur des objets connectés
La Connected Conference s’impose comme l’un des évènements International indispensable à toutes personnes intéressées par les objets connectés.
Les organisateurs de l’évènement RudeMedia et Liam Boogar avait choisis des exposants de qualités cette année, et au moins 100 experts prêt à intervenir sur le sujet.
Les conférences se révélèrent être indispensables pour décrypter ce qui est surement la révolution de la décennie, grâce à des experts à qui tous le monde pouvaient allé parler.
Le Drone Parot, la balance withing, et d’autres objets encore faisant désormais partie de notre quotidien.
La célèbre enseigne la Fnac a d’ailleurs rendu public, lors de l’évènement, les chiffres de son enquête dédiée aux clients utilisateurs d’objets connectés, et autant vous dire qu’ils sont édifiants.
Sachez que 50 % des clients de la Fnac souhaite acheter une montre connectée et 20 % souhaite acquérir un objets connecté prochainement. Mais le plus important est de voir à quel point l’objet connecté réussi la ou la télévision connectée a échoué, c’est à dire à s’imposer auprès des gens comme n’étant plus un simple gadget mais comme un objet véritablement indispensable. Lire la suite de cette entrée »
MedPi 2014 : Interview de Pierre Triboulet, des enceintes connectées Jarre Technologies
Au MedPi 2014, étaient présentes les enceintes Jarre Technologies ; nous y avons rencontré le directeur de la marque, Pierre Triboulet.
Nées de la passion commune à Pierre et au musicien mondialement connu Jean-Michel Jarre pour le son haute-fidélité, ces enceintes constituent un modèle de design et surtout de connectivité. Lire la suite de cette entrée »
Laurent Amar interrogé par ITWEB.TV sur l’Internet des objets.
En tant que Rédacteur en chef du magazine www.les-objets-connectes.fr, j’ai eu l’honneur de participer à un débat sur l’Internet des objets lors du salon Time2Marketing à Paris.
Une interview me fut proposée juste après afin d’en dire plus sur cette technologie déjà présente pour bon nombre d’entre nous.
Voici l’interview, cliquez Ici pour lire la vidéo
Bon visionnage.
Laurent Amar
Banc d’essai : nous avons essayé la tablette Gigaset QV1030.
La marque allemande Gigaset vient de lancer ses produits sur le marché français, et d’une bien belle façon.
En effet, elle présente une gamme de tablettes tactiles tout à fait séduisantes : la QV830 et surtout, la QV1030, fer de lance de la marque.
C’est cette dernière que le bureau de presse a eu la gentillesse de nous envoyer et nous avons donc pu la tester pendant un long moment.
Nos impressions s’avèrent excellentes, notamment au regard de son prix, très abordable.
La tablette Gigaset QV1030 est dotée d’un grand écran de 10″ à la définition étonnante !
En effet, celle-ci n’atteignant pas moins de 2560 x 1600 pixels, les vidéos visionnées sur la tablette offrent donc une qualité irréprochable. Il en est de même pour la lecture d’ouvrages ou la pratique de jeux vidéo.
Un cadre en aluminium de belle facture entoure l’écran, même si nous aurions aimé qu’il soit un peu moins important. Elle fonctionne bien évidemment sous Androïd.
La puissance de la tablette n’est pas en reste. La Gigaset QV1030 intègre également un processeur quadri-cœur à très haute fréquence et un son stéréo d’une grande pureté. Elle embarque avec elle 2 Go de RAM, autant qu’une PS3.
Enfin, pour les gamers, que Gigaset n’a pas oubliés, un capteur gyroscopique facilite l’adaptation aux jeux les plus récents dont le gameplay comprend la reconnaissance de mouvement.
La tablette Gigaset possède également un appareil photo doté d’un capteur 8 mégapixels et d’un puissant flash à double LED.
Concernant la navigation sur Internet, le processeur intégré à la machine permet de surfer avec une rapidité étonnante. Nous l’avons testé sur plusieurs applications telles que Facebook Messenger, YouTube ou Dailymotion, très gourmande en ressource : la QV ne bronche pas et s’exécute sans jamais « planter ».
La qualité de l’écran donne un confort de visionnage qui ne fatigue jamais les yeux ; nous avons regardé un film entier sans ressentir le moindre mal de tête.
L’appareil photo est très performant et le rendu des prises est largement équivalent à un iPhone 5C ou un Galaxy S4. Bien évidemment, son niveau n’atteint pas celui des smartphones de nouvelle génération tels que le HTC One M8 ou le Galaxy S5. La vidéo « full HD » est parfaite, vous pourrez sans problème réaliser des films de grande qualité avec votre QV1030 ; en revanche, pas de mode 4K ou 60 images par seconde. Pour la prochaine génération sans doute…
Le stockage mémoire proposé est de 16 Go, mais vous disposez d’un port micro SDHC pouvant aller jusqu’à 32 Go.
Parmi les rares inconvénients : son poids, si vous devez tenir la QV, vous aurez sans doute besoin de vous reposer les bras de temps à autre. Une machine plus légère aurait été parfaite ; la batterie qui, bien qu’elle tienne longtemps – 10 heures en Wifi et 8 heures lors d’une lecture vidéo, ce qui est énorme – mettra beaucoup de temps à se recharger.
Mais n’ergotons pas. Pour un premier essai, Gigaset réussit un coup de maître. À cette tablette QV1030 ultraperformante, proposée à un tarif tout à fait correct au vu des prestations proposées, 369 Euro, nous disons un grand « oui » et nous attendons la suite avec impatience.
Note de la rédaction : 17/20
Laurent Amar
Medpi 2014 : Interview de Jean Varaldi, directeur chez Qualcomm France
Bonjour monsieur Amar. Je suis Jean Varaldi, directeur des activités de Qualcomm en France.
Notre société fêtera bientôt ses 29 ans. Nous sommes dans l’univers du mobile depuis le premier jour en fournissant des processeurs pour de célèbres marques de téléphones portables.
En 2013, nous avons équipé plus de 700 millions de terminaux dans le monde. La quasi- totalité des constructeurs utilisent aujourd’hui nos solutions.
Pourquoi Qualcomm a-t-il décidé de se lancer dans l’Internet des objets ?
Nous avons décidé de contribuer à l’industrie des objets connectés en proposant des solutions de connectivité de type Wifi ou Bluetooth et avec de faibles consommations d’énergie. Nous avons toute une activité semi-conducteur performant et économe afin de pourvoir au marché des objets connectés.
Enfin, nous pensons qu’il faut un écosystème complet pour qu’un marché puisse exister et perdurer. Les objets connectés peuvent se développer s’ils ont un environnement qui permet à des objets différents et de marques différentes d’opérer, de s’intégrer et de s’apporter une complémentarité.
Parlez-nous de l’alliance AllJoyn ?
AllJoyn est une alliance de différents constructeurs, créée récemment et dont Qualcomm fait partie. Elle compte aujourd’hui une quarantaine de membres et le nombre augmente constamment.
Il s’agit d’une “brique” logiciel qui permet aux objets de communiquer leurs informations entre eux selon un protocole IP. Les différentes machines connectées peuvent donc, grâce à AllJoyn, communiquer entre elles et s’enrichir mutuellement.
Quel serait votre mot de la fin pour nos lecteurs ?
Nous avons reconstitué un appartement complet lors du dernier CES de Las Vegas avec une quinzaine de marques différentes d’objets connectés, tous ces produits pouvaient communiquer entre eux.
Je laisse imaginer à vos lecteurs ce que peut donner un environnement intelligent où tous les équipements peuvent échanger des informations.
Cela donne un habitat d’une grande intelligence ayant la capacité d’anticiper les moindres besoins du foyer.
Propos recueillis par Laurent Amar
MedPi 2014 : nous avons essayé la coque “Dot View” du HTC One M8.
“Steve Jobs, sors de ce corps !”, aurait-on envie de dire à l’ingénieur de HTC, créateur de la coque de protection révolutionnaire pour le tout nouveau One M8 : la Dot View.
Épousant parfaitement la forme du fer de lance de la marque taïwanaise, la Dot View a été conçue dans une matière très résistante et offre au toucher l’effet du caoutchouc et du plastique dur.
Faisant du HTC One M8 un luxueux calepin lors de sa prise en main, la Dot View présente l’avantage de transmettre de l’information sans que l’on ait besoin de découvrir l’écran de sa protection.
Les informations passent à travers et s’affichent sur la coque grâce à de grandes lettres ou icônes, bien distinctes dès qu’il fait légèrement sombre, moins visibles en plein soleil.
Certaines icônes indiquent la météo locale, en plus de donner l’heure, avec un nuage ou un soleil dessinés.
On trouve même le logo du SMS qui s’affiche à travers la coque pour signifier l’arrivée d’un message. En revanche, rien de tel pour un message Facebook, Twitter, WhatsApp ou même un mail.
À n’en pas douter, HTC fera bientôt une mise à jour afin que des notifications supplémentaires soient proposées à l’utilisateur.
Pour finir, le summum : le numéro de téléphone de l’appel entrant ou sortant s’affiche avec le nom du correspondant, et vous avez en outre la possibilité de décrocher en glissant votre doigt sur la Dot View sans avoir besoin de toucher l’écran tactile du téléphone.
Vous l’aurez compris, cette coque absolument géniale est indispensable à tout propriétaire de One M8 et je peux vous garantir, pour l’avoir testée après le MedPi lors du Festival de Cannes, qu’elle a produit son petit effet, même auprès des stars.
Laurent Amar
Interview exclusive de Benoit Regent, dirigeant de WE BELIEVE chez Dentsu Aegis Network :
Bonjour Benoit Regent, pourriez-vous nous présenter la société Dentsu Aegis Network ?
Membre de Dentsu Inc., Dentsu Aegis Network est le premier réseau de communication véritablement mondial de l’ère numérique. Avec ses sept marques-réseaux mondiales (Carat, Dentsu, Dentsu media, iProspect, Isobar, Posterscope et Vizeum) et ses marques spécialisées/multi-marchés telles qu’Amnet, Amplifi, Data2Decisions, mcgarrybowen, Mitchell Communications (PR), psLIVE et 360i, Dentsu Aegis Network a pour objectif de devenir le réseau mondial préféré des entreprises recherchant une expertise et des capacités optimales en matière de services de communication de marques, médias et numériques. Pour cela, Dentsu Aegis Network propose une gamme innovante et caractéristique de produits et de services. Son siège se situe à Londres. Dentsu Aegis Network est présent dans 110 pays et emploie plus de 23 000 spécialistes. www.dentsuaegisnetwork.com
Les objets connectés seront-ils, à vos yeux, omniprésents autour du consommateur?
Nous assistons à un mouvement de fond, à une évolution logique de l’évolution des usages via la mobilité et la connectivité. Nous pensons que la connexion pour les objets va devenir une norme, et qu’elle se démocratisera plus ou moins dans l’ordre d’attente des consommateurs. On ne se demande plus si un ordinateur portable gère le wifi ; on ne se demandera plus si son frigo est connecté. Au-delà du téléviseur du salon qui devra faire converger la consommation de tous les contenus audio visuels linéaires ou non, on s’attend à voir progresser rapidement les objets de la maison et les objets de la santé et du sport – les wearables. Cela ne se fera pas forcément rapidement, car il faudra passer par une logique de fiabilité de la mesure qui n’est pas encore acquise, de sécurisation des données, et de convergence des protocoles. Mais les consommateurs sauront identifier les objets sachant le mieux exploiter les données pour améliorer leur quotidien. Ce n’est pas qu’une bataille technologique. C’est aussi une bataille applicative et un enjeu marketing important pour les marques.
Comment les agences de communication travaillent autour du sujet ?
Chez Dentsu Aegis Network, nous considérons que les objets connectés ouvrent des opportunités de communication. Pour nous, il s’agit clairement de médias. Ils sont intéressants car ils redéfinissent les notions de médias propriétaires et de CRM client. Ils transcendent la logique publicitaire en faisant naitre des conversations régulières entre les marques et leurs publics. Via notre « future communications department » à Tokyo, nous sommes en pointe sur la production d’objets connectés innovants, certains directement en lien avec les ondes cérébrales (par exemple nécomimi). Toutes les marques du groupe sont mobilisées autour du sujet ; notamment via le conseil pour définir les KPIs, via les applications mobiles capables d’optimiser la gestion des données collectées pour faire naitre de nouveaux usages, via l’optimisons la gestion de la donnée, via la dimension géolocalisée…
Google rachète Nest, est-ce un hasard d’organiser votre présentation chez eux ?
D’après nous, le rachat de Nest n’est qu’une illustration d’une philosophie commune qui nous anime chez Google et Chez Dentsu Aegis Network. Connecter le monde qui nous entoure grâce à la technologie génère de la valeur et fait évoluer le monde. Google ne travaille pas que sur les aspects domotiques ; nous non plus. Il nous paraissait donc cohérent et intéressant pour nos clients d’organiser cette manifestation chez Google, afin de pouvoir tester en live certaines technologies, et discuter globalement des projets concrets qui animent les deux entreprises autour des objets connectés.
Quels seront les futurs projets de Dentsu Aegis Network?
Nous réfléchissons beaucoup à l’intégration parfaite de ces objets connectés. Il est peu probable que nous compilions des dizaines de bracelets différents, chacun étant adapté à un usage dédié. Nous ne pensons pas que nous compilerons des dizaines d’applications différentes sponsorisées par des marques… Nous croyons à la convergence des technologies et du quotidien. Les objets qui marcheront coupleront simplicité, design et praticité. Nous travaillons beaucoup en open source pour créer des écosystemes mélangeant technologie et contenu. On parle beaucoup de native advertising en ce moment. Nous pensons qu’il faut aller vers le connected content. Sur l’aspect technologique pur, nous avons beaucoup de projets autour des objets directement connectés à vos ondes cérébrales ; beaucoup plus simples que les tendances prospectives liées à l’homme bionique, c’est une technologie qui fonctionne très bien.
Quel serait votre mot de la fin pour nos lecteurs ?
Le temps s’accélère… quand on voit la courbe d’adoption des tablettes en seulement quatre ans, on réalise à quel point les usages portés par la technologie s’intègrent rapidement. Personne ne sait véritablement qui sortira vainqueur de la bataille industrielle autour des objets connectés. Et ce n’est pas nécessairement le plus important pour nous. Ce dont nous sommes sûrs, c’est que c’est dès maintenant qu’il faut les intégrer dans les stratégies relationnelles des marques, et que l’une des priorités des annonceurs devrait être d’analyser les nouvelles données disponibles en temps réel qui vont permettre de créer de la valeur et donc de conquérir et fidéliser les clients.
Propos recueillis par Laurent Amar