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L’Internet des Objets : Surmonter les difficultés relatives aux données pour l’apprivoiser.

Edouard Beaucourt,

Edouard Beaucourt: Directeur Régional France, Suisse Romande et Afrique du Nord chez Tableau Software

Avec l’avènement des capteurs à bas prix, de la connectivité omniprésente et des gros volumes de données, l’IoT (Internet des Objets) est en passe de changer le monde. Nous avons tous entendu les estimations sur les milliards de dollars et d’objets qui entreront en jeu d’ici 2050. Cependant, ce n’est que la partie visible de l’iceberg. Même s’il sera indispensable de résoudre les problèmes associés aux « objets » pour libérer le véritable potentiel de l’IoT, il faudra surtout surmonter les difficultés relatives aux données.

Cela va de l’extraction des données à partir des terminaux, des machines et des plates-formes distantes à l’interprétation des données afin de stimuler la productivité et d’accroître les performances. Que ce soit pour une maison connectée, un terminal portatif ou une solution industrielle, il existe souvent un décalage entre la collecte des nouvelles données et la présentation des informations analysées de manière à ce qu’elles puissent être comprises et explorées dans les moindres détails.

Il existe trois éléments clés pour franchir ces obstacles et apprivoiser l’IoT :

1. Interactivité

En matière d’analyse de données, chaque question que nous nous posons par rapport aux données nécessite son propre graphique et sa propre perspective visuelle. Cela est particulièrement vrai pour l’explosion de données provenant des capteurs qui constituent la base de l’IoT. Malheureusement, la plupart des applications de l’IoT sont fournies avec des vues « uniformisées ». Elles répondent à un ensemble de questions prédéterminées, jugées dignes d’obtenir une réponse par un petit groupe « d’experts », que ce soient les spécialistes de la santé à l’origine de FitBit ou les ingénieurs qui ont créé la plate-forme Predix de GE.

Pour exploiter pleinement le potentiel de l’IoT, les outils doivent être bien plus souples et doivent permettre aux utilisateurs de façonner et d’adapter les données de différentes façons, en fonction de leurs besoins ou de ceux de leur organisation. L’interactivité, l’exploration en détail et le partage sont fondamentaux pour rendre les données de l’IoT utiles, sans que cela nécessite un énorme projet autour de ces données. Idéalement, les utilisateurs seront en mesure d’avoir des conversations informelles et approfondies avec leurs données, tout en explorant d’autres données afin de découvrir toutes sortes de changement. Ils pourront parfois même dévoiler des tendances jusqu’alors inconnues.

Par exemple, vous disposez peut-être d’une application IoT qui analyse les données historiques de l’activité d’un moteur, d’une turbine à gaz ou d’une locomotive en panne, et qui détermine les conditions qui provoquent les dysfonctionnements ainsi que la fréquence à laquelle ils sont susceptibles de se produire. Mais comment savoir quelles pièces sont les plus fragiles ? Quelles usines les ont fabriquées ? Et quelle est la date de fabrication ? Ou encore quels fournisseurs ont causé le plus de problèmes ? L’interactivité et la possibilité de partager des informations sont fondamentales pour trouver les réponses à ces questions.

2. Intégration

Pour obtenir des réponses, les analyses de données interactives ne suffisent pas : il faut également associer les données IoT à un contexte supplémentaire.

Commençons par un exemple concret : vous souhaitez combiner vos données Fitbit pour éventuellement trouver un lien entre votre programme d’exercices et vos cycles de sommeil. Vous vous posez les questions suivantes :
•Dans quelle mesure mon activité physique de la journée influence-t-elle mes cycles de sommeil ?
•Mes performances sont-elles meilleures lorsque je dors beaucoup ?

Les tableaux de bord natifs de Fitbit vous permettent seulement d’analyser les données d’exercices de façon isolée. Cependant, si vous exportez les données, vous pouvez associer ces informations à d’autres informations, telles que le suivi de vos activités physiques et de vos apports alimentaires, vos mensurations et vos cycles de sommeil. L’exportation des données n’est pas forcément la méthode idéale, mais c’est parfois le seul moyen d’élargir la portée de l’analyse.

Imaginez maintenant que vous fusionnez des données disparates pour obtenir des informations exploitables pour votre entreprise. Les capteurs intégrés aux réacteurs d’avion peuvent aider à déterminer le moment où une opération de maintenance est nécessaire. Cela permettrait d’anticiper les éventuelles défaillances et d’économiser des milliards de dollars. De plus, l’intégration des données de ces capteurs dans d’autres informations peut également révéler les économies réalisées par rapport aux budgets prévus par produit et par région, par exemple.

3. Itération

L’exportation de données (sachant que ce n’est pas la méthode idéale), nous amène à un dernier point important : nous vivons dans un monde où il est de plus en plus utopique d’avoir des « données parfaites ». Vos données, aussi organisées soient-elles, sont susceptibles d’être stockées dans une source à laquelle vous n’avez pas accès. Elles peuvent également ne pas inclure certains éléments clés qui sont nécessaires pour répondre à vos questions, ou être formatées de telle sorte que leur analyse approfondie devient complexe. Les applications IoT souffrent des mêmes inconvénients, surtout lorsqu’il n’existe aucun consensus sur les normes et les protocoles pour la prise en charge de l’interopérabilité des appareils.

Toutefois, plutôt que de laisser des données incomplètes ou de mauvaise qualité paralyser notre entreprise, nous devons utiliser ce dont nous disposons et procéder par itération jusqu’à trouver les bonnes solutions. Au fur et à mesure des itérations, vous apprenez à distinguer les données « acceptables » de celles dont la qualité est mauvaise. Les données acceptables suffisent en général à répondre à la plupart des questions, sinon toutes. De plus, comprendre les lacunes de certaines données permet d’améliorer le processus pour les collecter et les traiter. Cela vous aidera à résoudre les problèmes liés aux processus de collecte et d’intégration de vos données. Au final, cela nous aidera tous à apprivoiser l’IoT plus rapidement.

Edouard Beaucourt
Directeur Régional France, Suisse Romande et Afrique du Nord chez Tableau Software

Kilian Bazin de Toucan Toco, auteur d’une étude sur l’internet des objets, répond à nos questions

Kilian Bazin

Kilian Bazin

Bonjour Kilian Bazin, pourriez-vous vous présenter à mes lecteurs qui ne vous connaissent pas encore ?

J’ai le plaisir de m’occuper de Toucan Toco qui a pour mission de démocratiser l’accès à la donnée via des interfaces interactives et simples d’utilisation, riches de dataviz et disponibles sur tablettes, smartphone et PC.

J’aide depuis maintenant 3 ans les décideurs et les populations qui n’ont pas le temps d’explorer une base de données à mieux comprendre ce qui se passe dans leur organisation, chez leur client…bref à leur résoudre les problèmes business qui les empêchent de dormir. C’est de l’association d’un design soigné, de l’écoute des problèmes métiers et de la technologie agile que découlent des outils logiciels efficaces qui gomment la complexité au lieu d’en rajouter. C’est ceux-là que j’aime développer. Lire la suite de cette entrée »

Combinaison robot-smartphone

Depuis quelques années déjà, les smartphones peuvent contrôler et/ou manipuler d’autres objets connectés dont : une voiture, un lave-linge, un réfrigérateur, une ampoule, une enceinte, un système d’arrosage, un four, un aspirateur… mais également un robot. Ainsi, les robots ludiques, éducatifs ou domotiques ont pu être dotés d’un plus grand nombre de fonctionnalités, grâce à l’utilisation d’un module de contrôle plus performant : le smartphone. Ces robots peuvent être des appareils domotiques multifonctions, des gadgets ludiques, des balles robotiques, des humanoïdes, etc. ; les formes et les fonctionnalités diffèrent selon les concepteurs et le public cible. En voici quelques exemples.

Sphero

SpheroSphero est une balle robotique contrôlée par smartphone. Celle-ci peut se déplacer, changer de couleur, … ou encore servir de manette de jeu vidéo sur le smartphone. Sphero interagit avec différents jeux vidéo, et de nombreuses applications sont disponibles sur iOS et Androïd : Sphero Golf, Sphero H2O, ZombieRollers, Sphero ColorGrab…

iDroïd

iDroïd est un robot doté de neuf moteurs lui permettant de réaliser un certain nombre de mouvements simples. Alimenté par des piles AA, iDroïd obéit aux commandes passées sur un smartphone, via la technologie Bluetooth. Une fois l’application iDroïd installée sur le smartphone, l’utilisateur peut contrôler le robot, le faire lancer un missile inoffensif, à titre d’illustration.

D’autres concepteurs de robotiques, comme Beewi, propose des jouets connectés contrôlés par smartphone : micro-hélicoptère, buggy, voiture ou joueurs de foot.

Les facteurs du succès du M2M

M2M

Malgré la crise économique mondiale, le marché du M2M connaît une croissance soutenue. Les objets du quotidien se connectent de plus en plus au réseau Internet : voitures, maisons, appareils électroménagers, panneaux routiers, panneaux publicitaires, systèmes de surveillance et machines. Annoncé comme l’une des évolutions les plus prometteuses d’Internet, l’internet des objets (en anglais « internet of things »), consiste à développer de nouveaux services pour le grand public et pour le monde professionnel, fixant comme principales finalités la sécurité, l’économie d’énergie et de temps, les gains de productivité, parmi tant d’autres. Ce succès évident du M2M provient de certains facteurs essentiels.

L’on assiste actuellement à une explosion des ventes des terminaux mobiles connectés, en l’occurrence, les smartphones et tablettes. Cette généralisation de l’utilisation d’appareils mobiles connectés suscite le couplage, puis le pilotage d’autres objets connectés, via ces téléphones intelligents. A l’instar des lave-linge connectés de Samsung, le contrôle et la manipulation des objets connectés sont largement facilités par l’utilisation de smartphone connecté à Internet. Du point de vue de l’utilisateur, il s’agit d’une nouvelle fonctionnalité de son iPhone, augmentant l’engouement déjà accru pour ce type d’appareil. Lire la suite de cette entrée »

L’utilisation des objets connectés dans les domiciles procure sécurité et confort

Le terme « internet des objets » ou « objets connectés » ou « internet of things » désigne un ensemble de réseaux, qui, à partir des systèmes d’identification électronique uniformisés et d’appareils mobiles, permet de faciliter l’identification et le repérage direct des différentes entités numériques et divers objets physiques interconnectés, de façon à pouvoir procéder facilement au téléchargement, à la sauvegarde, au transfert et au traitement des données qui y sont contenues.

L’internet des objets fait de plus en plus partie de notre vie quotidienne en nous procurant davantage de confort et de sécurité

L’utilisation des objets connectés nous procure du confort, en prenant part à l’optimisation de notre système d’éclairage quotidien et du système de chauffage de notre foyer, à la gestion des consommations énergétiques de notre demeure, et même au suivi des variations de notre poids. Lire la suite de cette entrée »

Utilisation des puces RFID pour l’internet des objets

Objet RFID

La RFID ou Radio Frequency Identification, est un procédé technologique généralement utilisé pour faciliter l’identification de données et le repérage d’objets à distance, grâce à une ou plusieurs puces électroniques RFID insérées dans des objets ou même, dans certains cas, implantés dans des organismes vivants. Les puces RFID peuvent contenir un identifiant ou un certain nombre d’informations et/ou données complémentaires. Ce système est constitué de transpondeurs ou de radio-étiquettes avec un ou plusieurs lecteurs. Devenue de plus en plus sophistiquée, cette technologie contribue désormais au développement de l’Internet des objets. Lire la suite de cette entrée »

L’internet des objets ou M2M

L’internet des objets

L’Union Internationale de la Télécommunication (UIT), définit le concept de l’internet des objets ou « Internet of Things », comme étant une infrastructure destinée à permettre l’accès à un certain nombre de services avancés à travers l’interconnexion matérielle (physique) et immatérielle (virtuelle), d’objets fonctionnant à base des technologies d’information et de communication interopérables.

L’expression « internet of things » fonctionne à base de deux principales technologies : l’IPv6 (Internet Protocol version 6, qui vient succéder son prédécesseur IPv4) et la technologie de radio identification, « RFID » (Radio Frequency Identification),  qui accorde à chaque objet connecté un code-barres (par incorporation de puces RFID) de manière à ce qu’ils puissent, en même temps, posséder chacun un identifiant numérique spécifique et la capacité de communiquer et d’échanger un flux d’informations sur Internet de façon indépendante et instantanée.

Le terme M2M ou « machine to machine », désigne au sens large du terme, l’interconnexion entre les machines. Cette technologie permet aux machines de se communiquer entre elles en permanence et en temps réel.

La relation entre « Internet of Things » et « Machine to Machine » :

Une définition générale a permis d’établir la relation entre le concept d’interconnexion d’objets et celui d’intercommunication de machines. En termes généraux, le M2M est un ensemble de Technologies de l’Information et de la Communication, destinées principalement à faciliter l’interconnexion et l’intercommunication des objets, sans avoir besoin de l’intervention humaine.

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