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La firme LUMO body Tech révolutionne l’univers de la santé connectée en ayant mis au point une ceinture vibrante qui, ayant été conçue pour corriger les mauvaises postures, répond aux besoins des personnes souffrant de mal de dos.

Lumoback : un capteur de posture qui prévient le mal de dos

Une fois fixée autour de la taille, cette ceinture intercepte tous les mouvements grâce à un capteur intégré et émet des vibrations à chaque fois que son utilisateur adopte une mauvaise posture. Le système de suivi en temps réel de postures vise surtout à optimiser le redressement du positionnement du dos tout en améliorant la qualité du sommeil. Cette ceinture peut tenir 5 à 7 jours sans charge lorsqu’elle est suffisamment alimentée.

Lumoback : plus qu’un capteur de position

Véritable coach électronique, elle remplit également les même fonctionnalités qu’un capteur traditionnel en surveillant de près les activités physiques telles que : le nombre de pas, la distance parcourue à pieds, la durée de temps passée à être assis ou debout, le nombre de calories brûlées…pour un suivi optimal. Les informations ainsi obtenues sont ensuite transférées vers l’application Lumoback à l’aide d’une connexion Bluetooth qui synchronise la ceinture avec un iPhone ou un iPad.

La m-santé englobe les applications mobiles dédiées à la santé. Le marché de la   m-santé a affiché une progression importante ces dernières années : vers la fin de l’année 2013, plus de 100 000 applications dédiées à la santé ont vu le jour, et sont proposées à titre gratuit et/ou payant, sur les tablettes tactiles et autres smartphones. L’engouement des utilisateurs pour ces applications m-santé sont tel que les experts prévoient un chiffres d’affaires à hauteur de 26 milliards de dollars pour les technologies m-santé, d’ici 2017.

Applications médicales et de bien-être

Il est clair que les consommateurs, aussi bien que les constructeurs et fournisseurs d’applications mobiles santé, commencent à voir les smartphones comme un autre moyen pour améliorer la santé. Il est pourtant remarqué que les recettes du marché de la m-santé ne proviennent pas principalement des applications santé, mais aussi des services de santé annexes, dont la publicité. Par ailleurs, les applications prisées par les utilisateurs sortent souvent des logiciels purement médicaux, et comprennent également des logiciels de remise en forme, conseils diététiques, exercices physiques à faire quotidiennement, podomètres, etc.

L’essor de la m-santé va de pair avec le progrès des appareils connectés, qui permettent d’accéder à un bilan de santé personnalisé sur son smartphone. Citons, notamment, les bracelets connectés, la montre connectée, la balance connectée, parmi tant d’autres.

La firme HAPI s’investit beaucoup dans les objets connectés révolutionnaires, liés à la santé et au bien-être des personnes. HAPILABS se focalise sur la nutrition, l’activité physique, la relaxation, le sommeil, et tout ce qui a trait à la santé. Un des derniers-nés de la firme est la fourchette connectée dénommée HAPIfork.

Manger lentement et plus sainement avec HAPIfork

Selon HAPILABS, ce que l’on mange et la façon dont on mange influe sur le bien-être d’une personne à 50%. C’est pourquoi HAPI a lancé la première fourchette connectée au monde. En plus d’aider à amener la nourriture à la bouche, la HAPIfork aide également son utilisateur à diminuer la vitesse à laquelle celui-ci mange, et limiter ainsi les apports caloriques. A l’origine, cette fourchette a été créée pour dans le cadre d’un programme médical destiné à aider les personnes souffrant de problèmes d’obésité. Actuellement, elle est destinée à toute personne souhaitant être accompagnée dans sa quête de bien-être. En pratique, la fourchette vibre quand l’utilisateur prend une bouchée à un intervalle inférieur à 10 secondes. Connectée à un ordinateur par un câble USB, la fourchette affiche une courbe d’évolution via une application dédiée.

Lancée depuis la fin de l’année 2013, la fourchette intelligente de HAPILABS a déjà été couronnée aux trophées du CES (Customer Electronic Show) 2013 à Las Vegas.

Healthkit, le kit de santé d’Apple est une nouvelle plateforme destinée aux développeurs d’applications dédiées à la santé, des applications conçues pour les utilisateurs de terminaux mobiles. Développé en coopération avec la clinique Mayo, Healthkit se propose de réunir différentes informations de santé des personnes, et de les communiquer à des centres de santé partenaires. Les finalités étant de surveiller et d’optimiser la santé des utilisateurs.

Une base de données santé commune aux utilisateurs et personnel médical

Dévoilé pour la première fois lors du grand rassemblement des développeurs (WWDC 2014) du 2 juin denier, Healthkit est censé rassembler les données sur la santé de l’utilisateur depuis différentes sources ; tandis que l’application « Health » réunit les différentes informations, dont la tension artérielle, les activités physiques, le régime alimentaire, le sommeil, etc. Ces différentes informations sont recueillies depuis divers objets connectés, à partir d’un appareil mobile connecté (smartphone, iPhone, iPad, tablette…). Healthkit est ainsi, en quelque sorte, une base de données regroupant les informations de santé des utilisateurs, une base de données qui pourrait être consultée par l’utilisateur et/ou le personnel médical traitant. Pour le moment, Apple a lancé Healthkit et collabore avec divers établissements de santé publics et privés aux Etats-Unis, tandis qu’aucune date de lancement européen n’a encore été annoncée.

La société Withings est la première à lancer le tensiomètre connecté à un smartphone, via la technologie Bluetooth ou par câble USB. Une application gratuite, disponible sous iOS et Androïd, permet de disposer d’un certain nombre de fonctionnalités additionnelles, offrant la possibilité de suivre l’évolution de la tension et du rythme cardiaque de son utilisateur. Facile d’utilisation, le tensiomètre connecté de Withings fonctionne merveilleusement avec l’application mobile, et les données recueillies sont stockées dans le cloud, et sont accessibles via un simple navigateur Web, sur le site du constructeur.

Mode d’emploi

L’appairage du tensiomètre se fait plus facilement par Bluetooth : l’appareil est détecté facilement par un smartphone, iPad ou une tablette. La première chose à faire est de télécharger l’application gratuite pour les appareils iOS et Androïd, et de créer un compte sur le site du constructeur, afin de pouvoir suivre l’évolution de la tension, puisque toutes les données antérieures sont stockées sur le site, et accessibles n’importe où et à tout moment ; puisque les données peuvent, par la suite, être consultées depuis un ordinateur. De même, l’utilisateur peut fixer des objectifs de santé et suivre ses progrès, en utilisant l’application. Le tensiomètre calcule la tension systolique, la tension diastolique, la fréquence cardiaque, l’onde de pouls et les temps de mesure.

Le marché des objets connectés orientés à la santé s’annonce fructueux pour les années à venir : l’institut de recherche ON World prévoit le lancement de 18,2 millions de senseurs utilisés pour la santé, d’ici 2017 ; s’ils étaient au nombre de 1,7 millions en 2012. La start-up Scanadu se distingue du lot, en concevant des produits qui sont plus que des capteurs placés sur un appareil mobile : les Scanadu SCOUT, Project ScanaFlu et Project ScanaFlo, permettent de surveiller la santé des personnes depuis leur domicile, comme le ferait le personnel médical.

Un  outil de prévention connecté

Le Scanadu Scout est un petit scanner, permettant d’effectuer des examens physiques pour avoir des informations telles que le pouls, le rythme cardiaque, la température corporelle, l’oxygénation du sang, ou autres. Les données ainsi récoltées sont transmises à un smartphone, et sont traitées par une application mobile disponible sous iOS et Androïd. Cette dernière offre des représentations graphiques des données, permettant au patient de suivre l’évolution de son état de santé, et prendre les mesures nécessaires pour prévenir un éventuel problème de santé. Toutefois, le Scanadu Scout n’est en aucun cas sensé remplacer les fonctions d’un corps médical, le recours aux services du personnel de santé s’avère toujours utile dans certains cas.

Le pèse-bébé intelligent de Withing est le premier de son genre à être commercialisé. Cette balance connectée fournit aux parents des données importantes liées au poids du bébé, notamment, la courbe de croissance, qui constitue le meilleur moyen de surveiller l’état de santé du bébé durant ses premières années, et détecter au meilleur moment les éventuels problèmes d’obésité ou de malnutrition.

Une balance pour surveiller la croissance du bébé et de l’enfant

L’utilisation d’une balance connectée évite aux parents les va-et-vient chez les médecins pour surveiller le poids de l’enfant. Depuis leur domicile, les parents peuvent effectuer des prises de poids fréquents, et, dans le besoin, transmettre les données au pédiatre traitant, pour d’éventuelles consultations utiles. De fait, par l’intermédiaire d’une application dédiée, la balance peut se connecter à un smartphone (sous iOS et Androïd), sur lequel d’autres applications affichent des courbes d’évolution de la taille, du poids et de la nutrition du bébé. Utilisée avec le système de nutrition BabyNes, la balance offre également la possibilité d’enregistrer des informations relatives à l’alimentation de l’enfant. Par ailleurs, la balance connectée offre une précision exemplaire pour les poids du bébé de moins de 25 kg, ainsi que la technologie Position Control, qui alerte les parents si le bébé s’agit trop sur la balance, afin d’éviter les erreurs de mesure.

Le pèse-bébé connecté peut être utilisé pour tout enfant de 0 à 8 ans, et s’adapte parfaitement aux évolutions de poids de l’enfant.

Depuis quelques années déjà, les smartphones peuvent contrôler et/ou manipuler d’autres objets connectés dont : une voiture, un lave-linge, un réfrigérateur, une ampoule, une enceinte, un système d’arrosage, un four, un aspirateur… mais également un robot. Ainsi, les robots ludiques, éducatifs ou domotiques ont pu être dotés d’un plus grand nombre de fonctionnalités, grâce à l’utilisation d’un module de contrôle plus performant : le smartphone. Ces robots peuvent être des appareils domotiques multifonctions, des gadgets ludiques, des balles robotiques, des humanoïdes, etc. ; les formes et les fonctionnalités diffèrent selon les concepteurs et le public cible. En voici quelques exemples.

Sphero

Sphero est une balle robotique contrôlée par smartphone. Celle-ci peut se déplacer, changer de couleur, … ou encore servir de manette de jeu vidéo sur le smartphone. Sphero interagit avec différents jeux vidéo, et de nombreuses applications sont disponibles sur iOS et Androïd : Sphero Golf, Sphero H2O, ZombieRollers, Sphero ColorGrab…

iDroïd

iDroïd est un robot doté de neuf moteurs lui permettant de réaliser un certain nombre de mouvements simples. Alimenté par des piles AA, iDroïd obéit aux commandes passées sur un smartphone, via la technologie Bluetooth. Une fois l’application iDroïd installée sur le smartphone, l’utilisateur peut contrôler le robot, le faire lancer un missile inoffensif, à titre d’illustration.

D’autres concepteurs de robotiques, comme Beewi, propose des jouets connectés contrôlés par smartphone : micro-hélicoptère, buggy, voiture ou joueurs de foot.

Up24 de Jawbone, Vivofit de Garmin, Fuelband de Nike, Flex de Fitbit… les bracelets connectés sont devenus des objets utilisés dans le quotidien des sportifs, ou des personnes soucieux de leur état de santé. Les bracelets connectés intègrent plusieurs capteurs qui enregistrent des informations relatives aux activités physiques réalisées par l’utilisateur. Ces informations sont, par la suite, synchronisées, puis analysées et affichées sur le smartphone de l’utilisateur, par l’intermédiaire d’une application mobile.

Des coachs sportifs performants

Les derniers-nés des bracelets connectés sont très riches en applications et en fonctionnalités. Dotés d’une mémoire interne et d’un processeur, ils permettent de mesurer les performances sportives de son utilisateur, fixer des objectifs sportifs, surveiller son sommeil, éviter les longs moments d’inactivité, calculer les éléments consommés dans les aliments, connaître les calories dépensées ou la distance parcourue par la personne… Par ailleurs, les derniers modèles de bracelets connectés sont utilisables jusqu’à 30 mètres de profondeur, et ainsi, pour tous les sports aquatiques. Ils peuvent supporter les sueurs des sportifs, les intempéries, etc. De nombreux tests effectués ont démontré l’efficacité de différents modèles de bracelets connectés, à l’exception de quelques modèles, qui manquent un peu de précision dans leurs calculs.

La plupart des bracelets connectés proposent des applications sous iOS et Androïd, offrant un tableau de bord des performances de la personne, sous forme de statistiques.

Avec 2,8 millions de victimes chaque année, le surpoids et l’obésité trône à la cinquième place des plus grands facteurs de risque de décès au niveau mondial. Ce chiffre provient de l’OMS (Organisation Mondiale la Santé), qui prévoit que le nombre de personnes concernées par le problème de surpoids devrait atteindre les 3,3 milliards, d’ici 2030. Pour l’heure, quelques 1,4 milliards personnes sont touchées par ce fléau. Fort heureusement, la technologie n’a de cesse d’innover et de chercher des moyens pour éviter l’aggravation de ce fléau international. Dernièrement, selon une étude américaine, la balance connectée a prouvé son efficacité dans la lutte contre la prise de poids.

Plus qu’une balance

A l’heure actuelle, de nombreux modèles de balances connectées sont présents sur le marché : Withing, Aria Fitbit, Youw8… Comme toute balance, celles-ci calculent le poids, mais, plus encore, les balances connectées calculent également la masse graisseuse, la masse musculaire, le rythme cardiaque, la température, parmi d’autres. Connectée à votre smartphone par la technologie Bluetooth, la balance connectée fournit de nombreuses informations personnelles relatives au poids, via une application mobile. Elle devient un véritable coach sportif en délivrant les informations telles que l’historique, l’évolution du poids, l’indice de masse corporel (IMC), des objectifs de poids à atteindre, etc. La balance connectée peut surveiller le poids de huit utilisateurs différents.

Présentée en mars dernier lors du Mobile World Congress, à Barcelone, la SmartSeries d’Oral-B s’affiche comme la plus complète des brosses à dents connectées. La SmartSeries offre de nombreuses fonctionnalités : enregistrement des performances bucco-dentaires, analyse des données ainsi recueillies, présentation graphique des performances, et conseils personnalisés concernant sa santé bucco-dentaire. La technologie Bluetooth permet de connecter cette brosse à dents à un smartphone, sur lequel une application mobile permet de découvrir différents modes de brossage, pour optimiser la santé bucco-dentaire.

Une brosse à dents plus perfectionnée

Pour sa première version de brosse à dents connectée, Oral-B a fourni beaucoup d’efforts, pour optimiser les performances et l’efficacité de la SmartSeries. Avec ses capteurs de pression intégrés, la brosse à dents connectée peut analyser les différentes parties brossées, et est capable d’éviter de détériorer les gencives lors du brossage. L’utilisation de la technologie dite « oscillo-rotative » augmente la performance d’élimination de plaque dentaire de la SmartSeries, qui devient deux fois plus efficace que les brosses à dents conventionnelles. Par ailleurs, la communication de la brosse avec un smartphone permet de voir des graphiques illustrés de la cavité buccale, aidant ainsi à mieux s’occuper de sa santé bucco-dentaire. Un minuteur est également intégré pour aider au respect du temps de brossage conseillé par les dentistes, qui est de deux minutes au minimum.

Après le cadenas connecté Billock, l’antivol connecté Skylock, la roue de vélo connectée FlyKly, le monde du cyclisme fait un nouveau pas dans les objets connectés en présentant le vélo électrique connecté : Visiobike. Il s’agit d’un vélo électrique connecté à un smartphone, via la technologie Bluetooth, offrant des fonctionnalités de guidage et d’assistance au pédalage, ainsi qu’un système d’ordinateur de bord.

Contrôlé depuis son smartphone

De nombreuses applications Androïd et/ou iOS permettent de contrôler ce vélo électrique depuis son smartphone : déverrouiller le vélo, suivre la vitesse en temps réel, ou voir ce qu’il y a derrière le vélo via une caméra embarquée placée sous la selle. Un dock sur le guidon permet au smartphone de se connecter au vélo via une liaison Bluetooth. Le smartphone affiche alors une carte GPS permettant de connaître la position du vélo, le meilleur itinéraire… des données qui sont stockées en cloud computing. Un détecteur d’impact est prévu pour communiquer directement et immédiatement avec les services de secours, en cas d’accident, en indiquant à ces derniers les coordonnées GPS du Visiobike. Avec son cadre en fibre de carbone, ses freins hydrauliques à disque et sa fourche SR Suntour, le vélo pèse environ 20 kg ; avec deux motorisations proposées : la première de 250 W et la deuxième de 500 W.