Interview de Olivier Iteanu, spécialiste du droit dans l’Internet et secrétaire général de l’IE-Club.

Olivier Iteanu

Bonjour Olivier Iteanu, pourriez-vous vous présenter et nous présenter l’IE-CLUB ?

Je suis Avocat depuis 24 ans et j’ai dédié depuis tout ce temps, mon activité au droit des technologies de l’information. J’ai en particulier écris le premier ouvrage de droit français sur Internet en Avril 1996 (« Internet et le droit » Ed. Eyrolles) et depuis trois autres ouvrages. J’enseigne dans ces matières à l’université Paris I Sorbonne. L’Ie-Club est une association créée à la fin des années 90, qui constitue un lieu de rencontre entre le monde des investisseurs et de la finance, les start-up et les entrepreneurs, les grandes entreprises et le monde de l’enseignement supérieur et de la formation. Toutes ces composantes se retrouvent au sein de l’Ie-Club. Son Président est Bernard Haurie, Directeur stratégie du Groupe La Poste, j’en suis le secrétaire général.

L’Ie-Club a-t-elle un rayonnement uniquement national ?

Non, et c’est une de ces caractéristiques qui la rend singulière dans le paysage français des organisations professionnelles. Trois autres Ie-Club existent de par le monde à l’initiative de l’association française. En premier lieu, un Ie-Club à Tel Aviv Israël, la start-up nation, ensuite aux Etats-unis, la patrie du Web et de l’Internet, plus exactement à Boston Massachussetts, enfin à Montreal au Québec, une ville tremplin idéale vers le continent américain pour les entreprises françaises.

Pourquoi avoir choisi de dédier votre prochain dîner à l’Internet des objets ?

Le titre exact est « le marché des objets connectés ». Le rôle de ces dîners, et celui du 29 Janvier prochain est le 10ème, est de présenter des marchés qui émergent et qui pourraient être intéressants pour des investisseurs. Pour comprendre l’intérêt d’un tel marché, on aurait pu faire parler des analystes, des consultants, ça n’est pas l’option choisie. Avec les diners, nous donnons la parole à ceux qui sont les mains dans le cambouis et ont des espoirs sur le marché donné. Ce sont des fondateurs d’entreprises dans ces marchés et des personnes qui dirigent leur entreprise. Ils vont nous présenter leurs entreprises et leur vision du marché.

Comment va se dérouler la soirée ?

Les diners de l’innovation ont une structure imposée. On demande à chaque invité de s’exprimer en vingt minutes et sans support. Leur intervention doit s’articuler en trois parties. En premier lieu, l’intervenant doit se présenter, sa formation, ses précédentes expériences et éventuellement entreprises. Pour comprendre où va une personne, il suffit souvent de comprendre d’où elle vient. Tout est lié. Ensuite, l’intervenant présente son entreprise, sa genèse, comment l’idée est venue et comment elle s’est matérialisée, les autres fondateurs éventuels, la structure actuelle de son capital, ses produits et / ou services, éventuellement les chiffres de son activité, ses attentes. Enfin, l’intervenant doit nous donner sa vision du marché, son développement à court, moyen et long terme.
La seconde partie de la soirée est réservée aux échanges avec la salle. Le tout se déroule dans un restaurant parisien du 8ème arrondissement que nous privatisons. Les diners de l’innovation sont donc la rencontre avec un marché, c’est-à-dire avec des personnes nourries d’une vision et d’espoirs, c’est le meilleur moyen de comprendre ce qui se passe.

Qui seront les intervenants et les convives de ce dîner ?

Nous choisissons toujours deux entrepreneurs qui développement leurs entreprises sur un même marché mais tout en état complémentaires, et pas directement concurrents, pour ne pas parasiter l’échange et le partage. Ici, Rafi Haladjian, bien connu pour être un des pionniers de l’internet français avec Francenet un FAI qu’il a créé dans les année 90 et qui se lancer avec une nouvelle entreprise qui va proposer des objets connectés au quotidien pour les particuliers. Le second invité, Stéphane Schinazi, dirige une entreprise qu’il a fondée qui se place, quant à elle dans le B2C, et en particulier les dispositifs médicaux connectés, pour, notamment, lieux suivre les patients. Sn entreprise est déjà un succès mondial très peu connue du public français.

Et votre intérêt personnel pour les objets connectés ?

Un nouveau marché, ce sont de nouveaux sujets, peut être de nouvelles relations à établir, à contracter, et aussi de nouvelles problématiques : l’Avocat que je suis est dans ces conditions particulièrement intéressé par ces présentations et échanges. Et puis, des entrepreneurs qui s’expriment, c’est la rencontre avec des aventures humaines, c’est toujours passionnant. Même quand il est question d’objets, c’est toujours l’homme qui prévaut.

Propos recueillis par Laurent Amar

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