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Les robots qui interagissent avec les humains, et qui prennent la place des travailleurs ne font plus partie de la fiction. Le cas de la société américaine Amazon illustre bien ce fait : celle-ci multipliera par 10 le nombre de ses robots en entrepôts, ce qui va ramener à 10 000 le nombre de robots salariés de la firme. Du côté de l’Asie, la société hongkongaise DKV a nommé un algorithme à son conseil d’administration. La sophistication des robots est telle que de nombreuses fonctions liées à la distribution pourront être assurées par des robots, notamment, la vente, la réception en magasin, la cuisine… ; et la machine est déjà en route.

Un avenir prometteur pour les robots vendeurs

Les robots vendeurs ont des beaux jours devant eux, notamment pour quelques raisons apparentes. Premièrement, les recherches technologiques y afférentes vont bon train, promettant de nombreuses fonctionnalités aux robots vendeurs : amener divers articles dans les cabines d’essayage, diagnostiquer une maladie, etc. D’un autre côté, les consommateurs du monde entier ont un engouement prononcé pour tout ce qui est nouvelle technologie, pour ne citer que le succès phénoménal des smartphones et autres tablettes. Certes, les robots vendeurs ne remplissent pas encore les centrales d’achat, néanmoins, cela va venir, et c’est pour bientôt !

L’internet des objets est la forme d’extension d’Internet sur les objets : téléphone, voitures, systèmes de sécurité, appareils électroménagers, et même les vêtements. Le principe de l’Internet des objets est d’associer des étiquettes à codes, du type puce RFID ou des URL. Ces étiquettes sont lues par d’autres dispositifs mobiles connectés et sans fil, et permettent une interaction sous diverses formes : enclenchement d’une autre commande, envoi de message au propriétaire (mail, SMS, notifications, etc.). L’internet des objets se limiterait ainsi à une utilisation d’Internet pour que les objets puissent recevoir des informations à partir d’autres capteurs connectés, et transmettre celles-ci au propriétaire.

De l’Internet des objets à l’intelligence artificielle

La connexion des objets à Internet est un des piliers de l’intelligence artificielle. Associé à d’autres technologies informatiques, Internet devrait rendre les objets plus autonomes par rapport à Internet. Ces derniers seraient ainsi capables de percevoir, analyser et agir par eux-mêmes, des informations recueillies sur d’autres objets connectés à Internet, ou directement sur Internet. Tandis que l’intelligence artificielle parcourt son chemin, les objets connectés, eux, sont déjà présents dans le quotidien des gens. L’intelligence artificielle mettra à profit la connexion à ces objets pour rendre les objets encore plus intelligents, qui deviendront alors des « cyberobjets ».

Karotz, le lapin connecté

Depuis leurs premières apparitions, les nouvelles générations de téléphones mobiles, notamment les Smartphones, étaient réputées pour leur faculté d’interagir avec d’autres appareils et objets connectés, à tel point que ces téléphones sont parvenus à remplacer nos anciens dispositifs de commande à distance. Spécialement conçus pour être compatibles avec presque la totalité des objets communicants, les Smartphones sont même capables de piloter des robots à distance.

Le couplage robotique-Smartphone, une réalité issue de la science fiction :
La compagnie japonaise Suidobashi Heavy Industry, après deux ans de travaux acharnés, ont fini par mettre au point un robot de 4 mètres de hauteur, pesant 4 tonnes, qu’ils ont baptisé « Kuratas ». La particularité de cette machine communicante réside dans le fait qu’elle peut être contrôlée aussi bien, directement par un pilote en son sein, qu’à distance, via un Smartphone, grâce à une connexion 3G.

De son côté, la Nasa envisage de faire accompagner ses astronautes de robots, qu’ils devront eux-mêmes contrôler à bord, par un Smartphone, pour les assister dans la réalisation d’un certain nombre de tâches difficiles. Equipés d’une caméra, d’un accéléromètre et de capteurs, ces automates seraient capables d’établir une communication avec les astronautes, et contrôler en même temps leurs propres mouvements, pour accomplir certaines opérations complexes, qui nécessitent une grande précision. Ils seraient également capables de quantifier et mesurer les informations qu’ils reçoivent pour les transmettre en temps réel aux astronautes. Pour garantir plus de compatibilité, la Nasa a préféré munir leurs robots astronautes d’un Smartphone sous Androïd.